POURQUOI J’ARRÊTE LES VIDÉOS SUR YOUTUBE ? – BAZAR DE LA LITTERATURE
Le titre de l’article dit le principal : j’arrête les vidéos sur Youtube.
Mais je ne voulais pas arrêter comme ça, sans explication parce que vous êtes quelques-un(e)s à me suivre depuis plus ou moins longtemps et ça me semblait donc inconcevable de partir comme ça, sans un au revoir. D’ailleurs vraiment un immense MERCI à toutes celles et tous ceux qui ont commenté, liké, partagé… bref, à vous qui m’avez soutenue, 1 fois ou 100 fois !
Je publie des vidéos sur la chaîne Youtube depuis plus de 5 ans. Il y a eu des hauts et des bas mais j’en retire globalement une immense satisfaction. J’ai non seulement pu échanger et donc rencontrer des personnes adorables et passionnantes mais j’ai aussi appris de moi-même et ai su évoluer.
Prévoir un temps dans mon planning de la semaine, juste pour tourner une vidéo, c’était un grand bonheur. Prendre le temps de m’installer, essayer de cadrer et de régler la lumière pour qu’elle soit la moins pire possible. Passer des heures à monter, parfois à douter du bien fondé de certains passages mais ensuite être impatiente de voir la vidéo publiée et de recevoir les premières réactions… C’était chouette. Et c’est toujours le cas, puisque lorsque je me suis installée dans mon grenier non chauffé vendredi dernier, j’étais sur-motivée, impatiente de raconter tout ce que j’avais à raconter, impatiente d’échanger… parce que ne pas tourner de vidéos pendant quelques semaines, ça m’avait vraiment manqué. Oui.
Mais ça, c’est la partie positive de l’iceberg.
La partie négative c’est que depuis quelques mois maintenant, la chaîne subit le « bâchage » systématique. On ne peut pas plaire à tout le monde, oui, j’en suis consciente et c’est plutôt sain. Alors 2 ou 3 pouces négatifs par vidéo, ça n’a rien d’extraordinaire. Les pouces positifs sont beaucoup plus nombreux alors ils passent inaperçus… Oui, 2 ou 3 pouces négatifs contre 100 positifs, ça ne pèse pas bien lourd. Par contre quand le rapport tend à s’inverser et qu’on passe de 30 négatifs à à peine 60 positifs, là, ça questionne. Et là, on se rend compte qu’il y a un petit quelque chose qui cloche. Surtout quand ça devient systématique (sur chaque vidéo publiée, parfois dans l’heure qui suit). Si l’ensemble de la communauté Booktube était touché, j’envisagerais le troll de masse mais a priori, ce n’est pas le cas. Est-ce que j’ai dit quelque chose ? Est-ce que j’ai fait quelque chose ? Qui ? Est-ce quelqu’un qui me hait et qui fait des appels à « bâcher » ? Pourquoi ? Je ne comprends pas.
Sans parler que tout ce négatif concentré entraîne une chute de la visibilité des vidéos : elles sont de moins en moins vues. Et donc ont de moins en moins de chance d’être « likées » par des gens qui pourraient les aimer…. alors elles sont de plus en plus « unlikées ». Et c’est le serpent qui se mord la queue.
Alors oui, « il ne faut pas se concentrer sur les rageux« , oui « il faut faire abstraction« … Oui, oui et oui. Mais quand il y a de plus en plus de négatif et de moins en moins de positif, ça devient difficile de faire abstraction. Je suis une battante et je n’ai pas peur de relever la tête et de monter à l’assaut. Mais seulement quand « l’ennemi » est visible. Face à un acharnement (harcèlement ?) anonyme, je suis impuissante. Et l’impuissance, ça m’épuise. Alors plutôt que de me battre contre du vide et de perdre un temps précieux, je préfère me retirer du combat et aller voir plus loin.
C’est pourquoi j’arrête les vidéos sur Youtube mais envisage fortement de les publier sur Facebook, soit directement sur la page du blog, soit dans un groupe privé. J’ai un peu regardé à quoi ça ressemblait et ça semble pouvoir se faire facilement.
Les pouces négatifs n’existent pas sur Facebook, ceux qui n’aiment pas ne pourront qu’aller voir ailleurs ou s’exprimer une bonne fois pour toutes. S’ils s’expriment, l’anonymat sera levé et je pourrai avoir un début d’explication. Parce que moi ne pas savoir le pourquoi du comment, ça m’insupporte.
Et puis, le fait de repartir à zéro, ailleurs que sur Youtube, ce sera aussi l’occasion d’échanger davantage, plus intimement. D’ailleurs, les vidéos seront peut-être tournées de façon moins formelle, juste dans mon canapé avec une tasse de thé. Comme si on discutait entre ami(e)s.
Alors oui, « ils » auront sans doute gagné la partie (c’est un beau cadeau de Noël que je fais là) et je suis désolée pour ceux qui appréciaient vraiment les vidéos sur Youtube… mais j’espère que vous continuerez à les suivre ailleurs. Je continuerai à vous parler de mes belles découvertes (ce sera difficile de me faire taire définitivement) et j’espère vraiment que vous serez là (sur Facebook et autres réseaux), pour échanger encore et toujours… parce que c’est bien le plus important, non ?
Quelle tristesse de lire ça…je ne comprends pas les gens qui font ça, ça me dépasse et me met dans un état de nerfs terrible!!!! je suis tellement désolée de te voir arrêter…je n’ai pas facebook mais essayerai le plus possible de faire en sorte de voir ce que tu fais, je te suis avec fidélité et immense plaisir depuis très très longtemps, et ça va vraiment beaucoup beaucoup me manquer.
Répondre