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Comment le dire à la nuit de Vincent TASSY #PLIB2019
19 septembre 201919 septembre 2019
Maureen
1 Commentaire
éditions du chat noir, gothique, PLIB, PLIB 2019, romantisme, vampires, vincent tassy
Comment le dire à la nuit
de Vincent TASSY
Editions du Chat Noir,
2018, 346 p.
#ISBN9782375680897
Première Publication : 2018
Pour l’acheter : Comment le dire à la nuit
Vincent Tassy est né en 1989. Il vit actuellement en Savoie. Outre son métier de professeur de lettres, il est rédacteur pour Obsküre Magazine et musicien dans le groupe Angellore. En février 2012, il publie « Pour Oublier les Chrysanthèmes », sa première nouvelle, dans la revue La Salamandre. En juin 2013, il obtient le Prix Merlin 2012 de la nouvelle pour « Mademoiselle Edwarda » qui figure au sommaire de l’anthologie Vampire Malgré Lui (Éditions du Petit Caveau). Son premier roman, Apostasie, qui mélange vampires, fantasy et horreur dans une atmosphère mélancolique, paraît aux éditions du Chat Noir en avril 2016. (Editions du Chat Noir)
♣ ♣ ♣
La dame en noir vivait seule dans son château. Elle ne pouvait pas mourir. De tout ce temps qu’elle avait, elle ne faisait rien. Et puis un jour, elle trouva sur son chemin le garçon aux cheveux blancs. Elle l’enleva. Elle voulait vivre une histoire. Une histoire d’amour et de nuit qui traverserait les siècles.
Il est des livres étranges dont l’on peine à ressortir. Ceux qui offrent une expérience de lecture originale mais difficile à catégoriser. Comment le dire à la nuit est de ces livres-là. Je suis bien en peine de vous dire si j’ai aimé ou pas ma lecture. Parfois oui, énormément. Et à d’autres moments un peu moins. Mais le souvenir restera un petit moment… n’est-ce pas le principal finalement ?
L’illustration et la quatrième de couverture ne nous apprennent pas grand chose sur ce qu’on risque de trouver dans ce roman. La personnalité de l’auteur me laissait entendre qu’il y aurait du romantisme gothique mais je n’avais pas cherché à en savoir plus. Et je pense que c’est mieux. Lancez-vous sans idées préconçues, laissez-vous porter par les mots de Vincent Tassy et les maux de ses personnages.
XVIIe, XIXe, XXIe… l’amour traverse les siècles
Vincent TASSY, portrait trouvé sur le site des éditions Mnémos.
Ils sont une bonne poignée, évoluant à des époques différentes. Chaque figure (ou duo/trio) est présentée dans des chapitres distincts. Rien ne semble relié tous ces groupes de personnages. Au départ.
Tout commence avec une mystérieuse femme en noir. Elle s’appelle Athalie, vit au XVIIe siècle et semble être la geôlière d’un beau jeune homme amnésique aux longs cheveux blancs, Adriel. Il ne sait pas qui il est, il obéit. Et puis il s’enfuit, elle le poursuit.
Au XIXe siècle, c’est Egmont que l’on rencontre. Il doit bientôt épouser Carolina, rapprochement de familles nobles oblige. Pour lui c’est le désespoir car son cœur appartient déjà à un proche voisin, Léopold. Mais dans cette France bien pensante du XIXe siècle, impossible de se laisser aller à des amours interdites.
Deux jeunes femmes évoluent plus proches de nous. Enfin proches… Rachel semble appartenir à un autre temps justement, elle est en marge, underground. Sa passion c’est la voix de Cléopâtre, une chanteuse mystérieuse, qu’elle rencontre lors d’un dîner gagné après avoir participé à un concours. Quant à Parascève, elle n’a pas toujours eu cette apparence. Née dans un corps de garçon, c’est l’amitié profonde d’un camarade de classe qui la révèle à elle-même et la mène où elle est actuellement : fan de Barbara Cartland, éditrice de romances.
Des personnages variés… sans aucun lien ?
Vous voyez le lien entre tout ce petit monde ? Moi je n’ai rien perçu et je me suis laissée surprendre par les révélations offertes au compte goutte au fil des chapitres.
J’ai particulièrement aimé faire connaissance avec tous ces personnages, j’ai appris à les comprendre et je me suis attachée à eux, plus ou moins. Je salue le choix de Vincent Tassy de présenter différentes orientations sexuelles, c’est encore assez rare pour le souligner. Et puis, j’ai pris plaisir à imaginer le passé de tou.te.s ces héro.ïne.s et ce qui pourrait bien les réunir dans les pages à venir.
Mais j’ai finalement été un peu déçue par leur réunion justement. J’ai décroché à un moment, la magie n’opérait plus et j’ai fini par trouver les scènes bancales, trop poussives, sans plus d’émotions. Comme si mon intérêt avait monté crescendo pour retomber d’un coup, comme un soufflé. Dommage.
« Les gens les plus intéressants sont ceux qui restent dans l’ombre. Ils ont l’intelligence de trouver un sens à leur vie sans chercher l’approbation du monde. »
La fatalité, la tragédie et la grandiloquence du romantisme
Vincent Tassy propose ici un texte romantique et gothique. Romantique comme au XVIIIe siècle en Allemagne pas comme dans les romances acidulées du XXIe siècle. Comme dans les œuvres de Goethe ou les peintures de Friedrich. Alors c’est emprunt d’une certaine fatalité, d’une grande mélancolie, c’est tragique, c’est forcément introspectif et c’est bien souvent grandiloquent. On apprécie ou pas le genre.
Je dois avouer que j’ai trouvé certaines descriptions introspectives particulièrement belles et émouvantes. L’auteur est un maître du style et il possède une grande sensibilité. Certaines envolées poétiques m’ont touchée en plein vol, moi qui ne suis pourtant pas une grande adepte de l’idée d’amour absolu. Pour ça : bravo ! Et pour ça : je retenterai la lecture d’un autre roman de Vincent Tassy, c’est sûr.
Beaucoup de sensibilité dans cette – ou devrais-je dire « ces » – histoire.s torturé.es. Des vies qui intriguent et se dévoilent petit à petit. Mon intérêt a été piqué, il a enflé… mais s’est malheureusement tari dans la dernière partie, la réunion des personnages me semblant un peu bancale. Vincent Tassy offre là un roman original, difficile à oublier. Adeptes de romantisme gothique, lancez-vous, vous ne devriez pas être déçus !
Une lecture pour le #PLIB2019 !
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Une pensée sur “Comment le dire à la nuit de Vincent TASSY #PLIB2019”
Ondine22 septembre 2019 à 19 h 38 minPermalink
Intéressant !
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