Blackwater, Tome 2 : La Digue de Michael MCDOWELL

 

Blackwater,
Tome 2 : La Digue
de Michael MCDOWELL

Monsieur Toussaint Louverture,
2022, 257 p.

Première Publication (vo) : 1983


Pour l’acheter : La Digue


Michael McDowell est un écrivain et scénariste américain, né le et décédé le à Boston, Massachusetts. Stephen King le décrit comme « le meilleur auteur de livres de poche aux États-Unis à ce jour ». Il est notamment connu pour avoir écrit l’histoire et le scénario du film Beetlejuice de Tim Burton. (Wikipédia)

Tome 1


/!\ RISQUE DE SPOILERS SUR LE TOME 1 ! /!\

Tandis que la ville se remet à peine d’une crue dévastatrice, le chantier d’une digue censée la protéger charrie son lot d’imprévus : main-d’oeuvre incontrôlable, courants capricieux, disparitions inquiétantes… Pendant ce temps dans le clan Caskey, Mary-Love, la matriarcale, voit ses machinations se heurter à celles d’Elinor, son étrange belle-fille, mais la lutte ne fait que commencer. Manigances, alliances contre-nature, sacrifices, tout est permis. À Perdido, les mutations seront profondes, et les conséquences, irréversibles.


Après la lecture fastidieuse de De bons présages, j’avais besoin d’un titre « facile » et entraînant. Je me suis donc tournée vers le deuxième tome de Blackwater, série qu’on ne présente plus depuis son succès fulgurant ces derniers mois.

Quelques années se sont écoulées, la crue s’en est allée et il est maintenant question d’un projet de digue pour protéger la ville d’hypothétiques futures intempéries. Les coûts sont importants mais la construction est nécessaire, tout le monde est d’accord… sauf Elinor qui ne voit pas du tout cette future digue d’un bon œil !

La rivalité est donc plus que jamais d’actualité entre sa belle-mère Mary-Love, la matriarche de la ville, et celle qui a ravi le cœur du fils Caskey ; tous les coups sont permis.
La famille se déchire plus que jamais, les enfants et notamment Miriam, la première-née d’Oscar et Elinor, deviennent des enjeux importants et participent (bien malgré eux) aux jeux de manipulation de leurs proches. La guerre est déclarée et la haine n’est même plus cachée.

Dans les points positifs de ce deuxième volet, je retiens le personnage de Sister qui prend de l’ampleur en s’affirmant et en sortant des jupes de sa mère (Mary-Love). Elle qui était passive précédemment, voilà qu’elle se met aussi aux manigances… il faut dire qu’elle a été à bonne école ! Oscar est toujours un peu en retrait mais s’améliore et ouvre les yeux sur les agissements de sa famille : enfin !
D’autres personnages sont introduits et ne manquent pas d’importance : l’architecte Early Haskew et Queenie, la belle-sœur de James. Deux figures qu’on retrouvera sans doute par la suite.

Il y a finalement moins de fantastique dans ce deuxième tome et donc moins de scènes véritablement saisissantes à mon goût (à part celle du « baptême » nocturne de Frances) mais les affaires familiales sont davantage mises en avant… alors c’est à la fois un opus moins marquant (visuellement) que le premier pour moi mais qui, en même temps, gagne en développement, profondeur et évidemment appelle la suite… que je lirai en 2023, sans faute !
D’autant plus que les dernières pages de La Digue semble se diriger à nouveau davantage vers une ambiance horrifique et fantastique en zoomant sur un étrange placard utilisé par Elinor. D’ailleurs, le troisième tome est baptisé La Maison… alors, huis clos angoissant en perspective ? J’ai hâte de savoir !


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