L’Assassin royal, Tome 6 : La Reine solitaire de Robin HOBB
L’Assassin royal, Tome 6 :
La Reine solitaire
de Robin HOBB
J’ai lu,
2002, 383 p.
Première Publication (vo) : 1997
Pour l’acheter : L’Assassin royal, T. 6
Robin Hobb, ou Megan Lindholm, de son vrai nom Margaret Astrid Lindholm Ogden, née le à Berkeley en Californie est une écrivaine américaine de fantasy. (Wikipédia)
♣ Le Peuple des Rennes, Tome 1 ♣ Tome 2 ♣
♣ L’Assassin royal, Tome 1 ♣ Tome 2 ♣ Tome 3 ♣ Tome 4 ♣ Tome 5 ♣
♣ L’Assassin Royal, Volume 1 (bd) ♣
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/!\ Attention risque de spoilers ! /!\
Baptisé La reine solitaire, ce sixième volume poche correspond à la dernière partie de la deuxième intégrale et donc à la fin d’un arc narratif. Et quelle fin !
Si j’ai parfois trouvé quelques longueurs à cette lecture car j’ai eu l’impression de scènes un peu répétitives sur cette interminable route enneigée et magique ; j’ai aussi plus d’une fois frissonné d’émotions (et de froid) !
Les quelques membres qui constituent l’entourage de Fitz ont tous leur importance et jouent des rôles décisifs. Certains cachent bien leur jeu, d’autres m’ont surprise ou même immensément touchée : la dignité incroyable de Kettricken, la loyauté sans faille du Fou, le savoir de Caudron, la pugnacité d’Astérie et évidemment, le lien merveilleusement fort qui unit Fitz à Oeil-de-Loup… cette relation indescriptible me submerge d’émotions à chaque fois.
Émotions également lorsque notre héros utilise son don pour artiser et « rendre visite » aux personnes qu’il aime mais qui sont loin de lui… ce qui le met face à certaines scènes difficiles à accepter. Cela dit, le développement que Robin Hobb offre à l’histoire de Molly et Fitz est d’une grande maturité et particulièrement bien amené, je trouve. En tout cas moi, cette « conclusion » me satisfait pleinement.
Satisfaite je suis également pleinement par le réveil des créatures (les Anciens) qui m’a soufflée. C’est distillé tout au long de ce tome, c’est lent, ça monte en intensité et paf… Merveilleux !
Comme d’habitude avec Robin Hobb, on voyage. L’univers s’enrichit, l’aspect merveilleux prend pleinement son essor ici (c’est le cas de le dire) et surtout, les sentiments des personnages – de Fitz notamment – sont extrêmement palpables. C’est si fort pour le lecteur !
On souffre avec notre héros qui, du fait de son statut de bâtard royal, a toujours eu une vie qui ne lui appartenait pas. Pion entre les mains de ses aînés, il est contraint plus d’une fois au sacrifice et se rend compte, bien malheureusement, que son destin n’est pas le seul à être scellé par sa naissance.
Je sais maintenant qu’il faudrait que j’enchaîne sur Les Aventuriers de la Mer pour ne louper aucun détail de l’univers mis en place par Robin Hobb mais j’avoue, j’ai bien envie de me lancer dans le cycle suivant dédié à Fitz car j’ai trop envie de savoir quel sera son avenir et celui du royaume…
J’ai finalement peu lu de séries de fantasy au long cours, L’Assassin royal est une des rares aventures qui m’accroche assez pour traverser les années et cela, essentiellement grâce au talent narratif de Robin Hobb, que je trouve brillante lorsqu’il s’agit de décrire les émotions.
Pour avoir lu dans l’ordre avec les aventuriers de la mer, je te conseille vraiment de les lire avant de reprendre Fitz, car cela se passe vraiment entre les 2 époques et il y a des choses qui sont dans les aventuriers de la mer et qui réapparaissent ensuite dans L’assassin royal et les lire te permettra de mieux appréhender et tu ne regretteras pas!!! 🙂