Marcher pour se (re)trouver de Odile CHABRILLAC

Marcher pour se (re)trouver
de Odile CHABRILLAC

J’ai lu (Bien être),
2019, 223 p.

Première Publication : 2017


Pour l’acheter : Marcher pour se (re)trouver


Odile Chabrillac est naturopathe, thérapeute psychanalytique et journaliste spécialisée dans la beauté, la forme et la nutrition.

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Désencombrer son existence, méditer, contempler, s’apaiser, se relier aux autres et partager… les bienfaits de la marche sont très nombreux ! Marcher est une manière active et unique d’être présent, dans l’ici et maintenant, dans la pleine conscience d’être vivant.
Mettre un pied devant l’autre est chose naturelle, acquise… et gratuite ! Mais, à l’heure de la (très) grande vitesse, on marche aussi pour « cheminer » :
– en soi et se délester de  » poids  » qui encombrent
– vers l’autre et la nature afin d’ouvrir son cœur et son esprit
– sur un plan spirituel pour être au monde différemment…
Alors en route, partez à pied sur les chemins à la découverte de vous-même !


C’est à Lyon que j’ai vraiment commencé à apprécier la marche. Parce qu’elle me permettait – avant et après le travail – de m’aérer et de m’isoler dans ma bulle musicale pour faire divaguer mes pensées. Le parcours était quasiment toujours le même et la déambulation entre les piétons, les trottinettes, les scooters et les voitures n’était pas toujours bénéfique mais… c’était mieux qu’être entassée dans le tram ou le métro.
C’est en septembre 2017, lors de mon tout premier voyage solo dans le Connemara en Irlande – sur la Sky road entre autres – que j’ai pris pleinement conscience de la nécessité de cette activité dans ma vie et de la force de ce choix, quasi militant.

« Moi, je marche. Je reconnais, c’est vrai, parfois je m’arrête. Je mène alors la vie des autres, laquelle consiste à me civiliser – le moins longtemps possible ! – pour gagner de l’argent. En attendant. La plupart du temps, je sais déjà quelle sera ma prochaine étape, mon prochain voyage. »

La marche au quotidien, c’est mon souffle d’oxygène. C’est ce plaisir chaque matin d’enfiler mes chaussures et d’installer le casque sur mes oreilles en sachant que pendant une trentaine de minutes, il n’y aura que moi et mes pieds activés par les muscles de mes jambes sur le rythme d’une musique que j’aime. C’est mon moment à moi, pour souffler, pour me recentrer.

Car Odile Chabrillac le dit si bien : marcher ce n’est pas seulement aller géographiquement d’un point à un autre, c’est faire du sport oui, mais c’est aussi et surtout passer un moment avec soi, se reconnecter avec ses pensées, c’est laisser son esprit divaguer, dénouer des tensions, parfois même créer et explorer de nouvelles idées… seul ou à plusieurs !
Parce que le savez-vous (?) mais, c’est prouvé scientifiquement, notre cerveau est plus performant (créatif notamment) lorsque nos jambes s’activent et les discussions à cœur ouvert sont plus faciles à mettre en place lors d’une balade qu’enfermés en tête à tête dans une pièce exiguë.

« Selon moi, il existe peu de chagrin, peu de souffrance, peu d’amères expériences, capables de résister à sa pratique régulière. La marche use notre disque mental, polit nos ruminations. Elle permet de s’engager sans s’épuiser, d’être présent au monde en toute légèreté, d’être enthousiaste et concentré. Face à l’injonction actuelle qui veut que nous vivions notre vie avec intensité, un peu comme des drogués, la marche nous met les pieds sur terre. Littéralement. Elle nous ancre, remet nos existences en perspective, nous offre cette subtile distance nous permettant de retrouver une nouvelle envie, un nouvel allant. Sans artifice. »

Alors oui, je choisis de marcher. Seule ou accompagnée, selon l’occasion.
Oui, j’aime passer mes vacances à randonner au milieu de nulle part plutôt qu’à glander sur la plage. Oui, je préfère traverser une ville LENTEMENT sur mes pieds que sous terre dans le métro ou coincée dans les bouchons. Oui, j’aime partir en sac à dos, transpirer et marcher 4 heures pour relier deux points là où d’autres préfèrent faire 15 minutes de voiture. C’est sûr, on arrive transpirant, décoiffé/démaquillé et dans une tenue peu « recommandable » mais avec le plaisir du chemin accompli et en ayant retenu plus de choses du voyage. Oui, je choisis de ne pas être motorisée au quotidien et de me débrouiller ainsi.
Oui, je suis une marcheuse et je le dis fièrement, n’en déplaise.

Ce petit essai partagé en 13 chapitres a donc, comme vous l’avez compris, pas mal résonné en moi. Étant déjà une marcheuse convaincue, je n’ai pas forcément appris beaucoup de nouvelles choses – les thèses amenées ne sont pas très poussées – mais certains paragraphes m’ont confortée dans mon choix et m’ont permis de mettre des mots sur ce que je ressentais.

Je ne sais pas si ce court texte saura toucher les frileux ou s’il leur apportera une base sur laquelle s’appuyer pour débuter mais je ne regrette pas ma lecture, émouvante et inspirante sur bien des points.






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