C’est lundi, que lisez-vous ? (63)
Le dernier numéro remonte à fin mai… Il s’est passé tant de choses depuis ! Des lectures oui mais surtout nos deux semaines de randonnées itinérantes dans les Cévennes et sur la Presqu’île de Crozon. Environ 220 kilomètres à pied, la plupart du temps avec le gros sac sur le dos… et des centaines de merveilleux souvenirs ! C’était si bien mais si court. Vivement la prochaine excursion ! 
C’est I believe in pixie dust qui répertorie les liens de ce “C’est lundi que lisez-vous ?” chaque semaine.
Ces 5 dernières semaines, j’ai fini de lire et j’ai lu…
Blanche Neige, Rouge Sang. Relecture de ce recueil découvert à l’adolescence et qui m’avait alors fait forte impression. Finalement peu de nouvelles qui sortent vraiment du lot et surtout, une traduction parfois très bancale (tous les textes ne sont pas traduits par la même personne et heureusement !). C’est souvent noir et glauque sans nécessité ou du moins sans grande originalité. Peu d’auteurs parviennent à véritablement apporter de la nouveauté et de l’inattendu. Ou alors je suis blasée ? ^^ Lu pour le Mois de la fantasy !
Missouri 1627. J’ai vraiment adoré sur le moment ! J’en suis ressortie très enthousiaste, convaincue par les messages, le style, les personnages… mais je n’ai plus aucun souvenir un mois plus tard. Ouille. Dommage !
Brooklyn. J’ai vu le film à sa sortie, que j’avais apprécié mais sans waouh. La lecture est un peu dans la même veine : le style de Colm Toibin est très efficace, il propose un portrait juste et authentique d’une héroïne à un moment de sa vie, tiraillée entre son pays natal (l’Irlande) et son pays d’adoption (les USA) et ce que cela implique de chaque côté. C’est le déracinement, le mal du pays, le départ, le retour… bref, le récit du passage à l’âge adulte couplé à celui de la découverte du nouveau monde. Lu pour le club de lecture de Charlotte Parlotte !
Ce genre de petites choses. Encore un récit irlandais, très très court (une centaine de pages) qui revient sur la thématique des couvents des blanchisseuses mais du point de vue de quelqu’un d’extérieur. Un irlandais lambda, homme adulte, marié et père de famille de surcroît, qui ouvre les yeux sur un des plus gros scandales irlandais mais qui, par peur des représailles, hésite à intervenir voire même à parler autour de lui. Où comment un individu peut agir (ou non) dans un drame collectif. Court et incomplet à mon goût mais qui met en avant un point de vue nouveau et questionne.
Kaamelott, T. 1. Si vous aimez la série et si comme moi, vous connaissez par cœur les épisodes de la première saison, vous aurez les voix dans la tête en lisant les répliques à l’écrit. Rien de neuf par rapport au support TV mais juste le plaisir de ricaner et de se détendre dans un univers que l’on connaît. C’est doudou !
Amours irlandaises. Totale découverte dans la Librairie Dialogues à Brest à notre arrivée en Bretagne. J’aime les récits de voyage, surtout irlandais, car ils me parlent toujours. J’ai trouvé le style parfois très (trop) alambiqué car résolument poétique, ce qui ne fonctionne pas toujours (pas souvent) avec moi. Pourtant, il y a quelques traits, quelques pensées qui ont percuté car résonné en moi. En demi-teinte donc.
Sorcières, disent-ils est une BD-docu pas inintéressante mais pas si abordable et jeunesse que je le pensais. Un peu lassée par le tome 12 de Arte car l’intrigue traîne en longueur sur un personnage secondaire qui m’intéresse moins. Passionnée par le très beau (et grand !) documentaire Insectes grandeur nature qui fait revivre mon âme d’enfant (je voulais être entomologiste quand j’étais gamine !). Et quelques albums chapardés au travail dont je ne vous montre qu’une partie (ceux que j’ai préférés). 🙂
Je lis…
Sur une pâture de la verte Irlande, le berger George Glenn est retrouvé assassiné, mais personne dans le pays n’est capable de découvrir son meurtrier.
Alors son troupeau prend les choses en main. Ces moutons-détectives ont en commun le désir de s’élever au-dessus de leur condition. Aux côtés de Sir Ritchfield (le doyen), d’Othello (un bélier noir au passé mystérieux) et de Zora (une brebis philosophe et alpiniste qui aime à flirter avec les abîmes), Miss Maple, la plus sage d’entre tous, s’arroge la direction de l’enquête.
Quand Francis Thurston hérite des possessions de son grand-oncle archéologue, il se retrouve lié à la tragique destinée du vieil homme… D’après ses papiers, le défunt scientifique enquêtait sur une religion étrange : le culte de Cthulhu. Une mystérieuse gravure représentant son dieu dépeint un monstre cauchemardesque ! Selon le journal laissé par le professeur, cette tablette est l’œuvre d’un artiste qui l’a créée en pleine nuit, alors qu’il était assailli de visions d’une cité fantastique habitée par une créature gigantesque.
Or, ce phénomène a eu lieu le lendemain d’un séisme d’une intensité inégalée, qui a affecté des hommes dans plusieurs contrées… Qu’est-ce qui a bien pu perturber ainsi l’équilibre du monde ? Intrigué par ces écrits, Francis reprend le flambeau et se lance sur la piste du culte, au cœur des ténèbres… Des États-Unis à l’Europe en passant par les étendues glacées du Groenland, l’horreur se niche partout !
Je vais lire…
bonjour, je ne savais pas que kaamelot existait également en roman. bonnes lectures!