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Le Songe d’une nuit d’automne, Tome 2 : Les quatre cours de Lesley LIVINGSTON

Le Songe d’une nuit d’automne,
Tome 2 : Les quatre cours

de Lesley LIVINGSTON

Panini Books (Scarlett),
2013, 338 p.

Première Publication (vo) : 2009


Pour l’acheter : Le Songe d’une nuit d’automne, T. 2


Lesley Livingston est écrivaine et actrice. Elle est titulaire d’une maîtrise en anglais de l’Université de Toronto, spécialisée en littérature arthurienne. Lesley est l’actrice principale et membre fondateur de la troupe de théâtre Tempest. Elle vit à Toronto.

Le Songe d’une nuit d’automne, Tome 1


♣ ♣ ♣


Kelley Winslow tente de reprendre une vie normale. Bien que Sonny Flannery, le charmant change-forme, lui manque terriblement, elle enchaîne les répétitions de théâtre et les sorties avec sa colocataire. Mais ses nouveaux pouvoirs ont été repérés par les forces maléfiques. Un jour, tandis qu’elle essaie d’échapper à l’une d’entre elles, elle est projetée dans le monde des fées où elle retrouve Sonny. Cependant, le temps n’est pas aux effusions amoureuses car ils sont pris au piège des manipulations et des complots des fées.


Saison idéale pour se plonger dans cette série adolescente dont le premier tome m’avait assez séduite voilà quelques années. Sans avoir eu de coup de cœur, j’avais tout de même apprécié l’utilisation du folklore féerique sorti de la pièce de Shakespeare (vous voyez la référence ?) et de la tradition anglo-saxonne.
Malheureusement, les années passent, je vieillis et je suis beaucoup plus exigeante avec mes lectures ; le contexte ne suffit plus, si tout le reste est médiocre… l’expérience se solde par une impression largement mitigée. Les Quatre cours est donc un tome 2 clairement dispensable que je me suis empressée d’oublier.

Le tome 1 dévoilait petit à petit l’identité réelle de Kelley – notre héroïne adolescente –, et le monde parallèle féerique dont un des passages est installé dans Central Park. Oui oui, dans notre New York du XXIe siècle. Lesley Livingston a vu la mini-série Le Dixième Royaume, je ne vois pas d’autres explications.
Cette suite permet à la jeune fille – et aux lecteurs – de visiter les quatre cours féeriques (on s’en doutait) et d’en apprendre un peu plus sur leurs régents : Titania, Obéron, Mabh et Gwynn qui complotent et fomentent des coups bas les uns envers les autres. Kelley et Sonny (rien que les prénoms des héros me font souffler d’exaspération) se retrouvent mêler à ces guerres intestines, l’un par filiation, l’autre par allégeance ; et évidemment, cela va largement compliquer leur relation amoureuse.

La romance, voilà un des points gênants à cette lecture. Je ne peux pas dire décevant car je me doutais bien que son traitement serait médiocre. Clichée, sans saveur et sans surprise, c’est une bluette adolescente à laquelle je n’ai jamais cru.
Certes, elle permet de mettre en opposition les deux héros adolescents, l’ombre et la lumière (la quête d’identité est une des grandes thématiques de cette histoire et de la plupart des romans adolescents) et de mettre Kelley face à un choix. Mais il y avait très certainement d’autres façons de raconter leurs sentiments et surtout, la possibilité de ne pas les faire passer par des phases vues et revues qui ne surprennent plus personne et lassent.

Plus que cette histoire d’amour, c’est finalement la narration qui m’aura le plus posé de problème. Les dialogues m’ont paru complètement absurdes, pas crédibles pour un sou  et surtout, les descriptions m’ont perdue. Elle sont tellement bancales que j’ai dû relire certains passages (notamment ceux de combat) pour tenter de visualiser les scènes (il y en a certaines que je n’ai toujours pas comprises !). Alors problèmes d’écriture à l’origine ou soucis de traduction française ?
En parlant de traduction : le troisième (et dernier ?) tome n’a pas été traduit et ne le sera probablement jamais. Et je ne le lirai pas en vo. Je m’arrête donc là et ne vous encourage pas franchement à vous plonger dans cette histoire.

De façon générale, je n’ai jamais réussi à m’immerger dans l’univers décrit par Lesley Livingston. Je suis restée totalement en dehors de son intrigue et je ne me suis attachée à aucun de ses personnages. Certes l’autrice maîtrise le folklore féerique anglo-saxon mais elle peine à le transmettre. Dommage !



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