C’est lundi, que lisez-vous ? (22)
Non, ce blog n’est pas à l’abandon, il est juste au ralenti… en attendant qu’il refonctionne à plein régime, voilà un petit résumé de ce dernier mois de lecture !
C’est I believe in pixie dust qui répertorie désormais les liens chaque lundi.
J’ai fini de lire et j’ai lu…
Le mois de juillet a surtout été occupé à lire des graphiques, surtout des suites de séries appréciées. The Promised Neverland me séduit beaucoup plus depuis que les enfants ont pris un autre chemin, je trouve que c’est moins répétitif. Les volumes de Y le dernier homme sont inégaux mais j’aime assez suivre les personnages (encore une fois le gros point fort de Vaughan). J’ai tenté Après la pluie qui est un manga très populaire dont le 10ème et dernier tome vient de sortir… je ne sais pas trop si j’aime ou pas alors je lirai les deux tomes suivants à l’occasion, histoire de me faire une idée plus précise. J’ai aimé la construction sens dessus dessous de Trillium (et les dessins !) mais l’histoire n’est pas inoubliable. Quant à l’adaptation du roman d’Agnès Martin-Lugand (que je n’ai pas lu), je suis assez mitigée mais tout de même assez curieuse de découvrir si le texte de base offre plus d’émotions aux héros. Rouille est le seul roman terminé ces dernières semaines et j’ai plutôt apprécié ma lecture, la deuxième du PLIB pour moi (pour le moment elle a ma préférence).
Je lis…
Une île. Dix clans. Tous les dix ans, une compétition détermine quel clan va dominer l’île pour la décennie à venir. Les perdants subiront la tradition du « banquet » : une journée d’orgie où les vainqueurs peuvent réduire en esclavage, tuer, violer, et même dévorer leurs adversaires. Il y a dix ans, Faolan, fils du chef de clan déchu, a assisté au massacre de sa famille. Sauvé par le fils du chef victorieux, Torok, il est depuis lors son esclave et doit subir ses fantaisies perverses. Sa seule perspective d’avenir est de participer à la compétition de « l’homme-oiseau », afin de renverser l’équilibre des pouvoirs en place et de se venger. Qui du maître ou de l’esclave va remporter la bataille ? Quel enjeu pour les habitants de l’île ? Quel est le prix à payer pour la victoire ?
À la ligne est le premier roman de Joseph Ponthus. C’est l’histoire d’un ouvrier intérimaire qui embauche dans les conserveries de poissons et les abattoirs bretons. Jour après jour, il inventorie avec une infinie précision les gestes du travail à la ligne, le bruit, la fatigue, les rêves confisqués dans la répétition de rituels épuisants, la souffrance du corps. Ce qui le sauve, c’est qu’il a eu une autre vie. Il connaît les auteurs latins, il a vibré avec Dumas, il sait les poèmes d’Apollinaire et les chansons de Trenet. C’est sa victoire provisoire contre tout ce qui fait mal, tout ce qui aliène. Et, en allant à la ligne, on trouvera dans les blancs du texte la femme aimée, le bonheur dominical, le chien Pok Pok, l’odeur de la mer.
Par la magie d’une écriture tour à tour distanciée, coléreuse, drôle, fraternelle, la vie ouvrière devient une odyssée où Ulysse combat des carcasses de bœufs et des tonnes de bulots comme autant de cyclopes.
Quand l’Histoire et le surnaturel s’entremêlent, il y a de quoi être déconcerté ! Qui pourrait imaginer la relation entre James Bond et John Dee, mage d’Elizabeth I au XVIe siècle ? Celle du vaudou avec le jazz ? Ou celle de Conan Doyle, le « père » de Sherlock Holmes, avec les fées ?
De la Rome antique, où dialoguer avec l’au-delà était monnaie courante, au récent projet américain d’espionnage Star Gate sur la vision à distance, l’Histoire abonde en faits surprenants : tour à tour tragiques comme le sort réservé aux sorcières de Salem, étranges tels les dons de Maître Philippe, un Lyonnais à la réputation de guérisseur qui précéda Raspoutine auprès de la dernière tsarine de Russie, ou insolites, comme les mystérieuses conversations des soeurs Fox avec les morts.
Archives en main et l’esprit curieux, Vivianne Perret retrace dans ces pages d’étonnantes histoires où le surnaturel a influé sur le cours des événements, quitte à malmener quelques mythes au passage.
Hello, j’ai totalement accroché à la série « Après la pluie ». Je trouve ce manga très doux et contemplatif.