Le Coin des BD [12]
Parce que j’avais envie de vous présenter mes plus belles lectures graphiques depuis le début de l’année 2018… Toutes ont été de très belles découvertes, dans des genres différents. Si les résumés vous inspirent, vous pouvez y aller les yeux fermés (enfin pas trop) !
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Abélard (2 tomes) + Alvin (2 tomes) de R. HAUTIERE et R. DILLIES, Dargaud. Pour acheter le 1er tome : Abélard, Tome 1
Pour séduire la jolie Épilie, Abélard ne voit qu’une solution: lui décrocher la lune ! Direction l’Amérique, le pays qui a inventé les machines volantes. Armé de son banjo et de son chapeau à proverbes, il se lance sur les routes de campagne, rencontre des Tsiganes, puis Gaston, un ours grincheux avec qui il va partager un bon bout de chemin…
Sous des airs un peu jeunesse (l’utilisation d’animaux à la place d’humains), ces deux diptyques proposent de sacrées thématiques : voyage, migration, amitié, deuil, abandon… et offrent donc de très belles émotions. Voilà 4 volumes que je relirai certainement avec plaisir et attention dans quelques années et je suis certaine d’y trouver d’autres détails non perçus lors de cette première découverte.
Les beaux Étés (4 tomes pour le moment) de ZIDROU et J. LAFEBRE, Dargaud. Pour acheter le 1er tome : Les Beaux Étés, Tome 1
Août 1973. Zidrou et Lafebre nous font une place dans la 4L rouge Esterel de la famille Faldérault : entre les parents et les 4 enfants, nous voici en route vers le Midi pour de « beaux étés » ! Chaque année, les mêmes rituels : Pierre, le père, rend ses planches de B.D. en retard, les chansons de vacances, l’étape pique-nique… Un mois pour oublier le quotidien, le couple qui bat de l’aile, Tante Lili malade. Des souvenirs à engranger qui font que la vie est plus belle, des moments précieux pour se rappeler l’essentiel. Cap au sud !
Une série un peu en dents de scie. Un premier tome extraordinaire, un deuxième un peu en deçà, un troisième fabuleux et un quatrième décevant… mais que de tendresse au sein de cette famille, que de nostalgie, de larmichettes et de francs éclats de rire ! Cette série c’est une bouffée d’air frais, c’est le cœur qui bat et les yeux qui pétillent alors malgré quelques planches moins percutantes, je suis définitivement fan.
Culottées (2 tomes pour le moment ?) de P. BAGIEU, Gallimard. Pour acheter le 1er tome : Culottées, Tome 1
Quinze récits mettant en scène le combat de femmes d’origines et d’époques diverses, qui bravèrent les normes sociales de leur temps : Margaret, une actrice hollywoodienne, Agnodice, une gynécologue de l’Antiquité grecque qui se fit passer pour un homme afin d’exercer sa profession, Lozen, une guerrière et chamane apache, etc.
Deux volumes (et peut-être d’autres ?) pour présenter en quelques planches à chaque fois, le destin de femmes hors du commun. Quelques noms connus dans le premier tome, plus d’anonymes dans le second mais toujours des biographies illustrées assez passionnantes. On aime ou pas le style (le coup de crayon) de Pénélope Bagieu – et je dois avouer que je ne suis pas sa plus grande fan – mais on doit reconnaître que le sujet ne manque pas d’intérêt. Loin de là !
Les deux Vies de Baudouin de F. TOULME, Delcourt. Pour l’acheter : Les deux Vies de Baudouin
Baudouin est un trentenaire solitaire, enfermé dans un quotidien monotone. Son frère, Luc, est à l’inverse un esprit libre, voyageur et séducteur. Un jour, Baudouin se découvre une tumeur qui ne lui laisse que quelques mois à vivre. L’anti-héros décide alors de tout plaquer pour partir avec son frère. Un récit touchant sur les liens familiaux et sur le thème universel de la réalisation personnelle.
Clairement ici, l’illustration me laisse sceptique voire un peu réfractaire. Mais le fond m’a largement convaincue et a réussi à me faire oublier la forme. Voilà un roman graphique qui nous rappelle à quel point la vie est courte, faite de rebondissements inattendus parfois cruels et qu’il faut la croquer à pleines dents pour ne jamais rien regretter. On peut se douter de la chute mais je la trouve terriblement percutante. Une réussite.
Le Grand Mort (7 tomes pour le moment) de R. LOISEL et V. MALLIE, Vents d’Ouest. Pour acheter le 1er tome : Le Grand Mort, Tome 1
Tout avait été prévu pour que ce soit une semaine studieuse ! Pauvre Pauline ! Elle comptait se mettre au vert pour préparer sa maîtrise de philo… La nuit recouvre la forêt bretonne, et la « deuche » vient de tomber en panne d’essence juste devant chez Erwan. A vingt kilomètres de tout village.
Erwan lui propose de partager sa soupe et de l’héberger pour la nuit… Contrainte par les circonstances, elle finit par accepter… Il est du genre homme des bois solitaire, et vit entouré d’objets étranges. Tandis qu’elle mange, il lit un vieux grimoire traitant du petit peuple. Cynique et cassante, elle ricane de ces sornettes.
Elle ignore, alors, que ce bouquin sera, pour elle, le point de départ vers un autre univers qui aura de dramatiques conséquences sur le sien. Que plus rien n’aura vraiment le même goût pour elle, après… Elle va découvrir un autre elle-même. Deux autres elle-même, en fait…
Jamais je n’aurais pu penser que cette série commençait comme un classique voyage vers le monde du Petit Peuple… et pourtant ! Je n’ai lu que les 5 premiers volumes pour le moment (j’attends que les 2 suivants rentrent à la médiathèque) mais je suis accrochée à l’histoire et aux personnages. C’est plein de mystères, dans une ambiance un poil bretonne et de fin du monde… on ne sait pas grand chose sur le pourquoi du comment, on se surprend à avoir un peu la frousse face à quelques planches mais on meurt d’envie d’avoir la suite entre les mains ! Je ne sais pas combien de volumes sont prévus au total, mais il me semble que l’histoire vient tout juste de commencer et qu’elle pourrait s’étaler sur quelques dizaines de tomes. J’espère ne pas avoir à attendre plusieurs années entre chacune des prochaines parutions.
Libres ! Manifeste pour s’affranchir des diktats sexuels de OVIDIE et DIGLEE, Delcourt. Pour l’acheter : Libres !
Publicité, télévision, clips, blogs, magazines, applications, le sexe n’a jamais été aussi omniprésent dans notre environnement culturel. On en parle de plus en plus, mais en parle-t-on réellement mieux ? Au lieu de nous imposer un énième guide censé faire de nous des amantes parfaites, Ovidie et Diglee nous proposent de nous « foutre la paix » dans ce livre drôle, déculpabilisant et décomplexant.
Un peu dans la lignée des Culottées de Bagieu, voilà un nouveau « roman graphique » dédié au féminisme. La forme est plus proche du documentaire illustré que de la bande dessinée mais Ovidie avait pas mal de choses à dire… et ce n’est pas plus mal. A travers plusieurs chapitres – légèrement illustré par Diglee – elle revient sur quelques points clefs du quotidien des femmes : du « dégoût » culturellement associé aux règles en passant par les standards de l’épilation féminine, les deux femmes nous proposent un discours intelligent et décomplexé. Pas d’une très grande originalité si vous avez déjà lu quelques petites choses sur le féminisme mais utile pour les novices et bienvenu pour toutes et tous. Femmes, hommes, il est intéressant de s’y plonger.
Magasin général (9 tomes) de R. LOISEL et J.-L. TRIPP, Casterman. Pour acheter le 1er tome : Magasin général, Tome 1
L’histoire de Magasin général se déroule dans un village du Québec rural de l’entre-deux guerres. Elle gravite autour d’un personnage féminin, Marie, veuve avant l’heure et héritière du principal commerce local (le « Magasin général » qui donne son titre au récit), que l’irruption d’un étranger dans la petite communauté va progressivement réconcilier avec le bonheur ; bonheur d’aimer, bonheur d’être aimé(e), mais pas exactement de la manière que l’on pourrait imaginer…
Je dois avouer que, de prime abord, le dessin ne me tentait pas plus que ça. Mais je me suis laissée séduire par cette histoire, largement conseillée par de nombreux collègues et lecteurs… et quelle belle surprise ! Dans une sorte de huis-clos (nous sommes dans un minuscule village québécois), le lecteur fait la connaissance des habitants, en gravitant autour d’une figure centrale : Marie. Nouvellement veuve, elle tient le petit magasin du village et est donc indispensable à la bonne marche de celui-ci. Sauf que Marie n’a plus envie de se plier aux coutumes vieillottes des lieux ; si un voyageur solitaire tombe en panne sur le chemin, elle souhaite lui proposer sa remise pour qu’il y passe la nuit, n’en déplaise aux 3 commères bigotes d’en face ! Et l’arrivée de ce voyageur va bouleverser toute la vie du village, pour le meilleur et… pour le pire ! Que d’émotions dans cette série, que de tendresse pour les personnages et que d’authenticité dans les dialogues en québécois ! Une pépite !
Momo, l’intégrale (2 tomes) de J. GARNIER et R. HOTIN, France Loisirs pour l’intégrale. Pour acheter le 1er tome : Momo, Tome 1
« Hey le bon dieu ! Dis à mon papa qu’il faut qu’il rentre vite ! Et dis-lui que je lui fais des gros bécots ! Et mamy aussi, elle lui fait des bécots ! … Même si elle pique un peu… »
Avec Momo, Jonathan Garnier et Rony Hotin recomposent le parfum inoubliable de l’enfance. Le temps des copains, des découvertes, des petite bêtises, des grands bonheurs et des gros chagrins. Le temps aussi d’un émerveillement constant que contrarient parfois les réalités du monde adulte.
Momo c’est une petite fille un peu livrée à elle-même dans un petit village au bord de l’océan. C’est sa grand-mère qui s’occupe d’elle pendant l’absence de son papa et elle a bien du mal à canaliser l’énergie de cette petite fille curieuse et attachante. Du haut de ses 5 ans, Momo explore le monde qui l’entoure et s’accroche un peu trop aux baskets d’adolescents qui auraient autre chose à faire que s’occuper d’une gamine pas très bien élevée. Les jours passent mais l’innocence et la douceur de l’enfance sont ternies par les événements. Momo c’est un diptyque plein de nostalgie et d’émotions, c’est des sourires et des larmes ; Momo c’est l’enfance retrouvée.
Mon traître de P. ALARY d’après le roman de S. CHALANDON, Rue de Sèvres. Pour l’acheter : Mon traître
Antoine, luthier parisien se prend d’amour pour l’Irlande. Fasciné par sa culture, ses paysages et par la chaleur des gens, le jeune français rencontre Jim et Cathy qui deviendront des amis précieux. Tous font partie du mouvement républicain irlandais, et mènent des actions pour le compte de l’IRA . Un soir à Belfast, il fait la connaissance du charismatique Tyrone Meehan, responsable de l’IRA, vétéran de tous les combats contre la puissance britannique. Antoine ne tarde pas à embrasser la cause de ce peuple. Captivé, le jeune Français trouve en Tyrone un mentor, un ami très cher, presque un père. Puis un traître… « Mon traître », comme l’appelle Antoine, pour désigner cet homme qui fut en réalité, vingt-cinq ans durant, un agent agissant pour le compte des Anglais. Il les avait tous trahis, ses parents, ses enfants, ses camarades, ses amis et lui, chaque matin, chaque soir…
J’ai adoré les romans de Sorj Chalandon (Mon traître et Retour à Killybegs). L’idée d’une adaptation graphique me semblait donc à la fois prometteuse et en même temps, un peu hasardeuse. Etait-ce bien nécessaire ? Et si l’illustrateur ne réussissait pas à saisir l’émotion et l’intensité des écrits de Chalandon ? Je n’avais pas de souci à me faire. Les deux hommes ont collaboré et Pierre Alary a su capter ce qu’il fallait tout en apportant sa touche et sa sensibilité. Que vous connaissiez ou non l’histoire de base, je pense que vous pouvez vous plonger dans ce roman graphique qui saura sans nul doute vous apporter émotions et réflexions.
Nos embellies de G. MORIZUR et M. DUVOISIN, Grand Angle. Pour l’acheter : Nos embellies
Lily apprend qu’elle est enceinte, au moment où son compagnon lui annonce qu’il va partir en tournée avec son groupe et lui demande de s’occuper de Balthazar, son neveu, qui arrive du Canada. Lily tente d’apprivoiser ce gamin qu’elle n’a jamais vu et qui traîne avec lui la tristesse de la séparation de ses parents.
Sur un coup de tête, elle quitte Paris avec Balthazar. Sur la route, ils rencontrent Jimmy, un jeune homme en marge. Leur périple les mène jusqu’à Pierrot, un berger qui élève seul ses brebis avec son chien. Ensemble, ces âmes déboussolées vont retrouver un souffle de vie.
Nos embellies c’est clairement un titre feel good, un titre qui met du baume au cœur. C’est un peu naïf, un peu too much mais ça fait tellement du bien de lire ce genre de choses ! C’est une histoire qui redonne espoir et qui laisse à penser que l’on peut croiser des inconnus qui accepteront de nous tendre la main lorsque l’on en aura besoin. Et que de cette rencontre naîtront des futurs inattendus et surtout, positifs !
L’Obsolescence programmée de nos sentiments de ZIDROU et A. de JONGH, Dargaud. Pour l’acheter : L’Obsolescence programmée de nos sentiments
Lui, il s’appelle Ulysse. Il est veuf depuis plusieurs années et lorsqu’il perd son travail de déménageur, à 59 ans, une grande solitude s’empare de lui. Impossible même de s’entourer de ses enfants : sa fille est morte dans un accident à l’âge de 16 ans et son fils est très pris par son travail.
Elle, c’est Mme Solenza. Méditerranée de son prénom, 62 ans au compteur. Ancien modèle (elle a fait la couverture de Lui dans sa jeunesse !), elle ne s’est jamais mariée et tient la fromagerie de sa mère qui vient de décéder après une longue maladie.
Si leurs jours s’écoulent tristement et leurs occupations ne suffisent pas à masquer l’isolement qui est le leur, c’était sans compter un miracle émotionnel. Car entre cette femme et cet homme va se tisser une histoire d’amour d’autant plus belle qu’elle est tardive, et merveilleusement porteuse d’avenir…
J’ai aimé la rencontre entre ces deux êtres qui paraissaient être sur le déclin. J’ai aimé que leur union leur apporte lueur d’espoir, énergie retrouvée et futur où tout est possible. J’ai aimé la douceur du trait, les teintes apaisées… mais la chute m’a perturbée. J’étais heureuse de trouver une histoire réaliste offerte à des seniors (qui ne sont pas vraiment les héros que l’on retrouve le plus souvent) mais le choix narratif effectué pour leur dire au revoir ne m’a pas du tout convaincue. J’ai trouvé qu’on perdait justement de réalisme pour partir dans un petit « délire » qui a, personnellement, cassé tout le positif que j’avais pu ressentir avant. J’oublie les deux ou trois dernières planches et je me concentre sur les précédentes.
Peter Pan (6 tomes) de R. LOISEL, Vents d’Ouest. Pour acheter le 1er tome : Peter Pan, Tome 1
Par une nuit d’hiver, assis sur de vilaines planches en bois à l’extérieur d’une maison, un petit garçon est plongé dans la lecture d’un livre de mythologie grecque. Il s’appelle Peter. Nous sommes à Londres, en 1887. Il fait un froid glacial. Soudain, un trait de lumière jaune vient terminer sa course sous son capuchon. Peter croit avoir capturé une étoile filante. En vérité, il s’agit d’une minuscule créature vivante. Une fée… Ravissante, coquette et terriblement susceptible. Et quand cette fée jette une poignée de poussière dans les yeux du petit garçon, celui-ci se met à voler dans les airs, par-dessus les toits londoniens couverts de neige…
Voilà une série qui commence à dater mais qui est entrée dans les classiques. Comme vous pouvez le constater, j’ai dévoré les titres de Loisel ces derniers temps et je dois avouer qu’en tant que scénariste (et illustrateur), il fait désormais partie de mes préférés ! On est loin de Magasin général dans le thème mais le traitement des personnages et de l’intrigue est tout aussi passionnant pour Peter Pan. On connait tous l’histoire – surtout celle reprise par Disney, un peu moins celle de base écrite par Barrie – mais Loisel apporte un côté authentique, historique, violent (voire glauque) à celle-ci. On y croit. Dans le Londres de la fin du XIXe siècle, auprès de Jack l’Éventreur, venez découvrir les origines de celui qui se fera connaître sous le nom de Peter Pan…
Les petites Victoires de Y. ROY, Rue de Sèvres. Pour l’acheter : Les petites Victoires
Confronté comme bien des parents au choc d’un diagnostic d’autisme, le Québecois Yvon Roy retrace dans un récit sensible son combat au côté de son enfant. Il dresse de cette intense relation père-fils un portrait bouleversant.
Témoignage qui a parfois fait polémique, Les petites Victoires m’a, pour ma part, beaucoup émue. C’est l’histoire d’un père qui tente d’élever son petit garçon autiste, en testant des méthodes, en tâtonnant, le tout avec beaucoup de patience et d’amour. Lorsque le diagnostic tombe, les nouveaux parents ne sont pas prêts à l’encaisser et le quotidien se complique rapidement. Le couple implose mais l’amour filial est plus fort que jamais. Malgré les difficultés, malgré la lenteur des progrès, malgré l’entourage et les conseils pas toujours bienvenus, ce papa persévère. De petites victoires en petites victoires.
Les vieux Fourneaux (4 tomes pour le moment ?) de W. LUPANO et P. CAUUET, Dargaud. Pour acheter le 1er tome : Les vieux Fourneaux, Tome 1
Pierrot, Mimile et Antoine, trois septuagénaires, amis d’enfance, ont bien compris que vieillir est le seul moyen connu de ne pas mourir. Quitte à traîner encore un peu ici-bas, ils sont bien déterminés à le faire avec style : un œil tourné vers un passé qui fout le camp, l’autre qui scrute un avenir de plus en plus incertain, un pied dans la tombe et la main sur le cœur. Une comédie sociale aux parfums de lutte des classes et de choc des générations, qui commence sur les chapeaux de roues par un road-movie vers la Toscane, au cours duquel Antoine va tenter de montrer qu’il n’y a pas d’âge pour commettre un crime passionnel.
Je disais plus haut que les seniors étaient rarement sur le devant de la scène… force est de constater que si, ça arrive et que lorsque c’est le cas, c’est fait brillamment. Les vieux Fourneaux c’est une série à la fois complètement loufoque, pleine de références, avec un arc narratif hyper intéressant, des personnages que l’on adore et un humour détonnant. A lire et à relire sans modération ! Ainsi que les deux « albums » annexes également publiés (sans doute d’autres volumes à venir) et qui mettent en scène Le Loup en slip !
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Ah bah je viens de chopper le T3 des Beaux étés, tant mieux s’il est fabuleux 🙂 Et perso le T2 m’avait bien plu, pour le coup.
Nostalgie et émotions, sourires et larmes, il m’en fallait pas plus pour me convaincre de lire Momo !
j’ai lu tous ceux que tu évoques, sauf « L’Obsolescence programmée de nos sentiments ». j’ai hâte que la médiathèque l’achète pour le dévorer **