La Dernière Terre, Tome 1 : L’Enfant Merehdian de Magali VILLENEUVE

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coupdecoeur

La Dernière Terre, Tome 1 :
L’Enfant Merehdian
de Magali VILLENEUVE
L’Homme Sans Nom,
2012, p. 464

Première Publication : 2012

Pour l’acheter : La Dernière Terre, Tome 1

Elle aurait voulu avoir une belle histoire à raconter, du genre : « Je dessinais bien avant de savoir marcher, on a même décelé la présence d’épluchures de crayon à l’échographie », mais il semble que sa vocation lui soit venue plus tardivement. À l’adolescence, passionnée par l’art de l’animation 2D, Magali rêve du métier d’assistante animatrice, mais son chemin prendra encore quelques circonvolutions jusqu’à ce qu’un livre de Fantasy s’échoue dans ses petites mains en 1998 et lui fasse comprendre insidieusement qu’il existait une voie qui lui permettrait de concilier l’acte de donner corps et vie à un personnage, un univers, avec la passion des mots : I.L.L.U.S.T.R.A.T.I.O.N ! Une fois remise de cette époustouflante révélation, Magali, époustouflée, fraya son chemin de jobs alimentaires en apprentissage acharné du dessin. Après huit années à se dire que le moment n’était pas encore venu de se lancer (qui a prononcé le mot « froussarde » ??), elle prit un matin de janvier 2006 son courage à deux mains, deux pieds et quelques dents, et envoya ses premières candidatures aux éditeurs. Les planètes du dessin et de la chance devaient être alignées ce jour-là… Et leur influence n’a heureusement pas encore cessé de s’exercer ! Aujourd’hui, elle travaille principalement Outre-Atlantique, mettant ses pinceaux numériques au service d’éditeurs de livres mais aussi Fantasy Flight Games, où elle sévit simultanément sur les licenses du Seigneur des Anneaux, Star Wars, le Trône de Fer, Warhammer et l’Appel de Cthulhu.

♣ ♣ ♣

Un monumental ruban de pierre se dresse en sentinelle au bord des brumes éternelles.
Les hommes leur ont donné un nom : la Dernière Terre.
Dans la cité-capitale des Cinq Territoires, Cahir, jeune homme frêle, maladif, aux mœurs et aux allures bien éloignées des codes stricts qui font loi autour de lui, subsiste envers et contre la réprobation générale. Il est issu des Giddires, un peuple rejeté, au ban de la paix politique qui unit les autres contrées. Malgré cela, entre intelligence et ingénuité, il parvient à se rapprocher de certains locaux, dont Ghent, fils du Haut-Capitaine à la tête des forces militaires des Basses-Terres.
Au fil de ces jours paisibles, s’il advenait un événement capable de bouleverser tous les dogmes établis, quel poids l’existence de Cahir aurait-elle dans la balance des certitudes ?

Premier tome d’une saga qui en comportera six, L’Enfant Merehdian est un des rares titres (de fantasy ou non) m’ayant réellement touchée. Le dernier en date remonte à plusieurs années maintenant et m’avait fait verser quelques larmes ; je parle bien sûr (pour ceux qui me suivent depuis quelques temps) du magnifique des Fleurs pour Algernon de Daniel Keyes. Un point commun entre ces deux livres de genres complètement différents ? Le réalisme du (ou des) personnage(s) conduisant à une immense empathie pour lui (ou eux).
Ici, ne vous attendez pas à suivre une communauté de créatures merveilleuses partie dans une quête pour combattre le « Mal » ou à des dizaines de combats héroïques entre deux camps… non. L’Enfant Merehdian nous offre une plongée dans le quotidien de ses nombreux personnages (principaux ou non), qui, riches d’une histoire respective, deviennent de véritables camarades de lecture qu’il est difficile de laisser partir lorsque l’on tourne la dernière page…

En ouvrant ce premier tome, je ne sais pas à quoi je m’attendais, mais certainement pas à ce que j’ai trouvé. Quand on me dit fantasy, j’ai tendance à imaginer un remake du Seigneur des Anneaux avec des oreilles pointues, des pieds poilus et une armée de gros méchants qu’un magicien avec une longue barbe parvient à repousser in extremis (je sais, c’est assez réducteur). Mais, ici, contre toute attente, point d’elfes, de nains ou autres hobbits joufflus… non. Juste des humains, différents d’une région à l’autre, mais humains tout de même. Tous (ou presque) vivent à l’intérieur du rempart qui délimite le monde « civilisé » d’un pays de brumes assez mystérieux… Je ne vous cache pas qu’il semble s’y passer des choses malgré ce que l’on essaye de faire croire à la population… Voilà un des premiers points d’intérêt de cette saga et si le lecteur touche du doigt une ou deux révélations dans ce premier opus (avec la scène de l’attaque et ce qui en découle), sa curiosité est loin d’être assouvie… il me tarde tant d’en apprendre plus dans les tomes suivants !
Le lecteur entre donc dans une société humaine très hiérarchisée, notamment dans la capitale qu’est Tileh Agrevina. C’est dans cette ville installée au bord du rempart que l’on passe le plus de temps. On découvre, dès le premier chapitre, le grand évènement du pays : la Grande Relève qui marque le début d’une « nouvelle année » pour les « militaires ». Les aspirants ayant réussi la présélection deviennent novices pendant une année puis intègrent la première année des Arpenteurs… Au bout de cinq ans, ceux-ci deviennent des « Aguerris » et peuvent continuer à monter en grade (mais les places sont rares et chères). Tout ce petit monde (et ça en fait pas mal !) est chargé de protéger la capitale (et le reste du pays puisque l’on comprend que l’armée est présente dans chaque ville)… mais de quoi ? De ce qui pourrait surgir des brumes au-delà du rempart ? C’est ainsi que, chaque jour et chaque nuit, des Arpenteurs arpentent (hehe, logique !) le rempart… et tout semble tranquille depuis un très long moment… jusqu’au jour où trois jeunes gens sont attaqués par… un loup ? Mais est-ce vraiment un loup ? Ah ah… telle est la question !

magali villeneuveDeux de ces jeunes hommes font partie des personnages principaux de notre histoire : Ghent, le fils prodige du Haut-Capitaine Solgar (le plus haut grade avant l’Igilh, celui qui fait office de « roi ») et Cahir, le jeune étranger mal-aimé, seul Giddire vivant dans la capitale. Mais, malgré tout ce qui les sépare (jusque dans le physique), ces deux-là semblent avoir lié une certaine amitié… qui n’est pas pour plaire à tout le monde à Tileh Agrevina.
Ce ne sont pas moins d’une dizaine de personnages « secondaires » qui gravitent autour de ces deux principaux. Mais, malgré le nombre, tous sont brillamment croqués et offrent un petit quelque chose d’unique et de marquant. Ghent vit donc avec son père Solgar (le Haut-Capitaine), sa mère la lumineuse Dorgah et sa sœur aînée, la très timide et réservée Gayle. Très apprécié de ses camarades Arpenteurs, il passe beaucoup de temps avec Esaig, un jeune homme qui aime jouer les séducteurs… et qui ne se gêne pas pour montrer que la présence de Cahir dans sa cité ne lui plaît pas. Et comme le beau Ghent est un parti intéressant, il a été choisi par Nelgoth (le commerçant le plus riche de la ville) pour son unique fille, Reghia. Au début uniquement présentée à travers les yeux du jeune premier qui ne l’apprécie pas, la jeune fille semble assez antipathique et puis, le lecteur apprend à la connaître au fil des pages et comprend vite qu’elle mène une vie secrète… Si Ghent est bien entouré et apprécié de tous (sauf de sa promise), ce n’est pas du tout le cas du jeune Cahir, très isolé dans cette ville qui n’est pas la sienne.
Recueilli par Melgar (un Haut-Garde, meilleur ami de Solgar) alors qu’il n’était qu’un enfant abandonné à la frontière du pays Giddire ; il ne parvient pas à s’intégrer aux autres agrevins, malgré toutes les années passées parmi eux et son talent en tant qu’Arpenteur. Différent à tout point de vue, Cahir ne souhaite adopter ni le physique de la caste à laquelle il appartient (cheveux courts, habits impeccables), ni les façons de faire à Tileh Agrevina. Parce que sous ses airs revêches, Cahir brûle de se rapprocher de son ami Ghent ou de son « tuteur » Melgar, parce que dans son lointain pays, on serre ceux qu’on aime dans ses bras et on sourit largement à ceux qui nous font face. Mais dans la capitale aux rues impeccables, les hommes sont de marbre et aucune émotion ne doit transparaître. Et lorsqu’un problème survient, rien ne doit se savoir, tout doit être étouffé dans l’œuf. Cahir étouffe dans cette capitale qui brime tous ses habitants… heureusement, il a trouvé une personne qui le comprend et qui semble partager quelques traits de son caractère ; mais vous vous doutez bien qu’il s’agit évidemment de la dernière personne qu’il devrait approcher !
Je n’oublie pas de vous citer deux autres personnages que l’on rencontre assez tardivement dans la lecture (aux alentours de la page 200). Au départ, je n’avais pas envie de faire leur connaissance parce que je voyais seulement que leurs aventures sur le plateau des Gamarides, m’empêchaient de retrouver Cahir et compagnie à Tileh Agrevina (et je peux vous dire qu’on les rencontre à un moment clef, en plus !). Et puis finalement, j’ai adoré le personnage de Feor, jeune homme solitaire bourré d’humour, travailleur infatigable qui doit supporter un meilleur ami un peu fainéant, Ved. Dans les derniers chapitres, il lui arrive une aventure assez… étrange. Et qui n’est pas, à mon avis, sans lien avec ce qui s’est passé sur le rempart à Tileh Agrevina… mais j’imagine que j’en saurai plus dans le tome suivant !

Je pourrais vous parler encore des heures de chaque personnage et des liens qui les unissent… mais je vais m’arrêter là en répétant que la force de ce premier tome, ce sont eux. Parce qu’ils sont si bien croqués, parce qu’ils sont présentés avec tant de réalisme, qu’on ne peut s’empêcher de suivre leurs aventures à leurs côtés et de s’attacher à eux. Je me suis surprise plus d’une fois à me croire dans les rues ou sur le rempart de Tileh Agrevina, près de Cahir, à ressentir exactement ce qu’il pouvait ressentir, lui. Tout ce qui lui arrive a donc eu beaucoup de prises sur moi et je ne peux m’empêcher de souligner l’émotion d’une des dernières scènes du texte, celle qui met en avant un Melgar insoupçonné (parce que derrière le Haut-Garde de marbre, se cache un homme sensible et finalement très attaché à Cahir). Merci à Magali Villeneuve pour cette scène furtive mais d’une grande émotion. J’ai bien failli verser ma petite larme en découvrant le geste de Melgar (qui signifie tant…).
Derrière cette dizaine de personnages, c’est tout un réseau de liens qui se créé. Tous sont liés d’une façon ou d’une autre : ils sont amis, ils font partie de la même famille, ils sont amants… mais les habitants de Tileh Agrevina ont une telle façon de concevoir les liens entre humains que chaque relation a un sens bien particulier et ne peut qu’être intense. Et le simple fait d’écrire ces mots aujourd’hui, quelques jours après ma lecture, me rappelle toutes les émotions fortes ressenties lorsque je tournais les pages ; et j’en suis encore toute chamboulée.

la dernière terre personnages

Vous l’aurez compris, mon immersion dans ce premier tome a été totale. Et intense. Grâce aux personnages évidemment, mais ils ne seraient rien sans la plume précise et maîtrisée de l’auteure. Les descriptions sont détaillées, toujours justes et percutantes. On sent que Magali Villeneuve est avant tout illustratrice. C’est très visuel, perceptible voire palpable.
Et je fais une petite comparaison avec ma lecture précédente – La Liste de Siobhan Vivian – publiée chez un « grand » éditeur, qui souffrait non seulement de défauts sur le fond (mais ça, c’est subjectif) mais surtout de gros problèmes sur la forme (concordance des temps pour la traduction, nombreuses grosses coquilles…)… et je peux vous assurer que si, comme moi, vous êtes tatillons, vous pouvez vous jeter sur La Dernière Terre (ou sur un autre titre de L’Homme Sans Nom). Il reste certes une ou deux coquilles mais que ce soit sur le fond ou sur la forme, les textes sont travaillés jusqu’au bout. L’équipe est passionnée par ce qu’elle fait et croit en ce qu’elle publie ; ça se sent et ça ne peut être que positif pour la lecture.

Je conclurai par ceci : j’avais peur de ce premier tome qui semblait assez « contemplatif » et qui, selon certains lecteurs, manquait parfois d’un peu d’actions… et oui, c’est vrai, l’accent est mis sur la psychologie des personnages. Mais pas n’importe quels personnages… je les ai tellement adorés (surtout Cahir) que les quitter à la dernière page a été un déchirement ! Je me suis attachée à eux et aux liens qui les unissent et il me tarde très sincèrement de les retrouver dans le deuxième tome ! Il me tarde également d’en apprendre plus sur cette créature surgit des brumes… mais que se passe-t-il derrière le rempart ?!

 

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35 réflexions sur “La Dernière Terre, Tome 1 : L’Enfant Merehdian de Magali VILLENEUVE

  • Ping : What's up weekly ? 2014 - 9 ⋆ BAZAR DE LA LITTERATURE

  • 28 décembre 2017 à 2 h 12 min
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    Comme promis, me revoilà avec mon avis (même si ça fait plusieurs jours que j’ai fini ce premier tome). Tremble donc, Maureen !

    Déjà, peut-on parler de la beauté de cette intégrale ? Je n’ai pas connu l’édition de LHSN mais la qualité ici est de très haute volée, richement illustrée, et bon sang que c’est beau. Bon par contre tu risques la tendinite à chaque fois que tu prends le livre, le poids du bébé étant assez conséquent, mais qu’est-ce que ça vaut le coup.
    Et si l’écrin est magnifique, le texte en lui-même ne l’est pas moins. L’écriture de Magali Villeneuve est très détaillée, approfondie, et en même temps coule assez facilement, malgré un petit tic d’écriture (la surutilisation de « Puis » qui m’a fait un peu tiquer).
    Alors certes, il ne se passe pas grand chose, l’élément déclencheur n’apparaît qu’au bout de 150 pages et c’est vraiment un tome introductif d’exposition, mais les quelques mystères disséminés appâtent bien et donnent très envie d’en apprendre plus sans non plus laisser de frustration.
    Et s’il ne semble pas se passer grand chose dans les événements extérieurs, en réalité, niveau relations entre les personnages, psychologie et bouleversements intérieurs, on est servi. Chacun a ses aspérités, a du relief, beaucoup luttant souvent entre l’apparence qu’ils pensent devoir renvoyer et leur vraie nature (dont on vient à douter parfois pour certains, peut-être comme eux-mêmes d’ailleurs).
    Le racisme ordinaire, le sentiment d’exclusion sont très bien rendus et serrent le cœur. Forcément, Cahir m’a beaucoup touché, et cette dernière scène avec Melgar m’a noué la gorge en seulement un geste et quelques mots. D’ailleurs j’ai été ému (dans des émotions parfois assez diverses) à plusieurs reprises au cours de la lecture, comme quoi on est véritablement immergé dans l’histoire et on la vit avec les personnages.
    Une excellente lecture dont j’espère lire la suite en janvier ou février, et je vais suivre attentivement les nouvelles sur cet univers (déjà, il va me falloir la BD, obligé).

    Bref, un énorme merci pour la découverte et pour avoir fait un converti de plus. Tu as bien raison d’en parler aussi souvent, ils le méritent amplement.
    Si ça peut te rassurer, tes conseils et recommandations restent des valeurs sûres 😉

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  • Ping : Concours - L'Ile des sorciers + La Dernière Terre ! - Bazar de la Littérature

  • 19 octobre 2014 à 6 h 56 min
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    Ma chère cousine ! Ton post sur facebook a attiré mon attention bien évidement.
    A la maison la lecture reprend ses droits, et de plus en plus de place dès qu’on le peut. Mathieu aime les polards et les fantastiques… il lit des truc compléments fous qui m’intrigue mais dans lesquels je n’arrive pour le moment pas à mettre le pied. Je suis plus roman historique avec des références réelles… mais la bibliothèque va finir par exploser.
    Bref, cet article à au moins le mérite d’une chose, il me fait découvrir un super cadeau potentiel pour l’anniversaire de mon loulou en décembre… Merci à toi

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    • 19 octobre 2014 à 7 h 44 min
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      Coucou Angélique !

      Ravie de lire ton commentaire de bon matin. 🙂
      Si tu es tentée par ce tome 1 pour Mathieu, je ne peux que te conseiller de le commander directement auprès des auteurs/illustrateurs qui se feront un plaisir de le dédicacer en dessinant un personnage (peu importe lequel, c’est toujours magnifique !).
      J’espère qu’il appréciera autant que moi ! ^^
      De gros bisous à la petite famille et à très bientôt !

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  • 5 juin 2013 à 10 h 26 min
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    Alors déjà, énorme nouvelle que tu m’apprends là : 6 tomes !!! Que de bonheur en perspective o/

    Je suis définitivement fan de cette plume.

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  • 21 mai 2013 à 0 h 02 min
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    Le résumé et la couverture me tentent vraiment.
    Ton avis m’a également permis de me décidé et je vais donc le noter pour un prochain achat.

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    • 29 mai 2013 à 18 h 51 min
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      ça c’est une bonne nouvelle ! J’espère qu’il te plaira autant qu’à moi !

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  • 12 mai 2013 à 17 h 48 min
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    Pour moi qui suis toujours à la recherche de nouvelle série fantasy, voici une chronique qui tombe à point ! Cahir est un personnage qui m’attirait déjà en lisant le résumé et ton avis n’a fait que me conforter sur le fait que je vais l’adorer 😀 Le prix est loin de me rebuter, pour un grand format, je trouve le prix tout à fait dans la norme voire même moins élevé que les grands formats de certaines maisons d’édition 😉 Décidément, le catalogue de l’Homme sans nom me tente de plus en plus… Allez, un livre de plus dans mon panier Amazon 🙂

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    • 19 mai 2013 à 10 h 47 min
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      Mais quel bon choix !!! J’espère que tu t’attacheras à Cahir autant que moi ! 🙂

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  • 12 mai 2013 à 16 h 02 min
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    Ah bin voilà, moi qui cherchais des chroniques pour me décider, c’est malin XD Parcontre pour le prix moi ça me choque pas, surtout qu’il me semble que j’ai vu quelque part qu’il y avait un un livret illustré vendu avec non ? Ou alors c’était qu’aux précommandes ?

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    • 19 mai 2013 à 10 h 47 min
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      Le livret était édité de façon limité… je ne sais pas s’il en reste encore. Il faudrait demander à l’éditeur directement (en passant par le lien de contact sur le site). 🙂

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  • 11 mai 2013 à 18 h 39 min
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    Le teaser est magnifique, et ta chronique extrêmement convaincante. Bref, ça fait un livre de plus dans ma Wish-list.
    Mais c’est vrai que vu le prix du bouquin, je vais plutôt essayer de le trouver en bibliothèque…

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    • 12 mai 2013 à 9 h 33 min
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      Je ne me répète pas parce que je l’ai déjà dit deux fois pour répondre aux autres commentaires, mais je ne vois pas en quoi ce livre est « cher » par rapport à d’autres grands formats (Bragelonne pour ne citer qu’eux). ^^
      Mais si tu le trouves en bibliothèque, c’est bien aussi. En tout cas je te le souhaite !

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  • 11 mai 2013 à 18 h 16 min
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    Aïe aïe aïe que ça donne envie! C’est une saga qui pourrait me plaire je pense. Ton avis assez poussé nous donne une bonne idée de l’ambiance et de la construction de ce 1er tome. Mais le prix me rebute un peu. Je verrais pour me l’acheter pour me faire plaisir quand je le pourrais.
    Merci en tout cas,
    Bonne soirée Méli!

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    • 12 mai 2013 à 9 h 31 min
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      Comme dit juste en dessous (ou au dessus… comment sont agencés les commentaires sur le blog déjà ? lol), il ne fait finalement qu’1€ de plus que les autres livres des maisons d’édition. Et est même moins cher que les titres publiés chez Bragelonne en grand format… je ne comprends pas trop. C’est un grand format, quand même, je rappelle ! ^^
      Mais j’espère que tu le trouveras un jour d’occasion ou en bibliothèque. 🙂

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  • 11 mai 2013 à 16 h 13 min
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    Un livre qui est parti directement dans ma wishlist après l’enthousiasme dont tu as fait preuve en en parlant dans ta vidéo. Tu m’as vraiment donné envie de le lire !

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    • 12 mai 2013 à 9 h 29 min
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      Je suis ravie ! J’espère que tu auras l’occasion de le lire très bientôt et surtout qu’il te plaira ! 🙂

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  • 11 mai 2013 à 15 h 34 min
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    Voici un titre de fantasy qui pourrait m’intéresser. Je cherche justement à approfondir ma connaissance de ce genre littéraire, que j’ai hélas tendance à négliger (vu la taille de ma PAL, je suis bien obligée de faire des choix). Je n’y suis cependant pas totalement réfractaire, puisque j’adore le Seigneur des Anneaux ou Game of Thrones. J’aime quand les personnages sont travaillés, ce qui semble être le cas ici, si j’en crois ton billet. Tu me donnes envie de le découvrir ! Dommage que le livre soit si cher (c’est la seule chose qui me retient)…
    C’est marrant que tu cites « Des fleurs pour Algernon », dont je n’avais jamais entendu parler il y a encore trois semaines, et que j’ai très envie de lire depuis que je l’ai trouvé dans la bibliothèque de mon chéri ! Hasard ou coïncidence ? 😉

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    • 12 mai 2013 à 9 h 29 min
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      Si tu veux commencer en fantasy par une saga qui s’attarde beaucoup sur la psychologie des personnages, tu peux tenter L’Assassin royal (qui existe en poche), mais tu es partie pour 13 tomes, plus la saga annexe également en plusieurs tomes et qui s’insèrent un peu au milieu (si je ne dis pas de bêtises). ^^
      Vous êtes trois ou quatre à souligner le prix du livre… mais je ne vois pas ce qu’il a de beaucoup plus cher que les autres livres de maisons d’édition telles que Rebelle, Le Chat Noir… les livres sont généralement à 19,90€ (pour ne pas dire 20). Celui-ci n’est qu’à à 1€ de plus finalement. Rien d’extravagant pour la qualité de l’objet et du texte, à mon goût. 🙂

      Des Fleurs pour Algernon, c’est vraiment mon coup de coeur de ces dernières années ! Lis-le dès que tu en auras l’occasion ! C’est de la SF qui peut plaire à beaucoup. Très émouvant ! 🙂

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      • 12 mai 2013 à 13 h 11 min
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        Il ne s’agit pas du prix de ce livre là en particulier, mais du prix des livres en général ! Je n’achète aucun grand format, uniquement des poches à moins de dix euros (mais c’est aussi parce que je n’aurais pas la place de les ranger sinon).
        Merci pour tes conseils et bonne fin de week-end.

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        • 19 mai 2013 à 10 h 48 min
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          Alors je comprends mieux ! Effectivement, tous les grands formats ont tendance à être assez chers. On arrive vite aux 100€ quand on passe à la caisse… Je n’achète que d’occasion, sauf dans les salons du livre et là, effectivement, ça chiffre vite sur les stands. 🙂

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