Le Quinze Littéraire [7]
Après plusieurs mois de battement (aléas des vacances et de la rentrée scolaire), voilà enfin un nouveau numéro du Quinze Littéraire… mais avant de le lancer, j’ai une grande annonce à faire ! Voyant mon emploi du temps chargé de cette année, je me suis rendue compte que jamais je ne réussirais à honorer ce rendez-vous qui me tient beaucoup à cœur. J’ai donc décidé de demander à une blogueuse que j’apprécie énormément et avec qui j’ai déjà vécu de belles aventures si elle acceptait de s’associer à moi pour ce projet et elle a dit oui. Je vous annonce donc qu’à partir d’aujourd’hui, le Quinze Littéraire aura deux « mamans » et la deuxième n’est autre que ma grande copinaute Tsuki, spécialiste de l’urban fantasy (et des films de Tim Burton). Je pense qu’avec ses connaissances et son expérience (notamment des salons littéraires du Nord de la France), nous allons pouvoir vous concocter de jolis numéros…
Et on commence tout de suite avec ce septième Quinze Littéraire qui met à l’honneur, pour la première fois depuis sa création, une maison d’édition, j’ai nommé les éditions Nergäl ! Enjoy !
♣ ♣ ♣
Nergäl ? Qui, que, quoi, comment ?
Quelques questions à Marina…
♣ Pourquoi s’être lancé dans l’édition ?
Une opportunité s’est présentée et nous pensions à créer notre propre maison depuis quelque temps déjà. Alors on a sauté sur l’occasion ! Il y a tellement d’auteurs talentueux mais qui ne sont pas publiés. Soit car ils n’osent pas envoyer aux grosses maisons, soit parce que leur manuscrit se perd ou n’est pas lu à cause de la masse de travail qu’un éditeur doit brasser, ou même parce que les personnes en charge de la sélection n’ont pas su voir la qualité du travail ou sont quelque peu frileux face au statut de « jeune auteur inconnu ». Tout le monde ne s’appelle pas Anne Rice ou J.K. Rowling. C’est pour donner une chance aux auteurs et pour faire découvrir au public ce que nous aimons que nous nous sommes lancées dans cette aventure.
♣ Pourquoi « Nergäl » ?
Ce n’est pas le nom que nous voulions initialement donner à la maison d’édition mais, à cause des droits, des noms déjà utilisés et pour une question d’originalité et de rareté (donc de visibilité) Nergäl s’est avéré le nom le plus apte à nous représenter. De plus, nous voulions une dénomination en relation avec les Enfers [Nergal est le dieu mésopotamien des Enfers], un personnage puissant et charismatique qui pourrait donner le ton et annoncer la couleur. L’ajout du tréma est aussi une façon de se démarquer encore un peu.
♣ Le choix éditorial ?
Il s’agit tout simplement des genres que nous apprécions le plus ! Au moins, nous connaissons les grands noms d’auteurs dans ce que nous éditons et le but n’est pas de les imiter mais de dénicher le(s) auteur(s) et le(s) manuscrit(s) qui pourraient les égaler.
Puisque nos choix éditoriaux se portent sur des styles que nous lisons au quotidien, nous savons ce que nous aimons et ce que demande le public. Pour certains manuscrits, nous savons (espérons très fort du moins) qu’ils vont représenter ce que les lecteurs attendent sans même le savoir.
Notre devise est de surprendre les lecteurs tout en respectant nos choix éditoriaux. Et la surprise peut prendre plusieurs formes différentes…
Malgré tout, nous ne souhaitons pas rester figés dans un style ou un genre particulier. Nergäl évolue constamment, de nouveaux choix sont effectués chaque semaine et, nous tâchons de trouver de nouvelles idées. C’est comme ça qu’à été créée la nouvelle collection à 10 euros que nous avons lancée très récemment avec la sortie de notre nouvelle série : Arya McPherson, écrite par Milena Rathger. L’idée étant assez simple en soit : créer une série de livres à bas prix dans un format court qui pourraient s’apparenter à des épisodes (un peu comme des épisodes télé), tout en étant tout de même suffisamment longs pour permettre le développement des personnages, de leur histoire et du fil conducteur. Le but étant là aussi de publier 3 à 4 épisodes par an.
Si pour le moment nous publions majoritairement de l’Urban Fantasy et de la bit-lit car il s’agit de 99% des manuscrits que nous recevons, nous sommes en négociations pour la publication d’autres genres d’ouvrages et notamment de la SF, de la Fantasy, de la romance paranormale (mais attention qui ne soit pas orientée bit-lit pure, mais vraiment de la Romance avec un grand R, teintée de paranormal).
Nous envisageons aussi l’ouverture d’autres collections un peu plus originales et plus rarement vues, mais il s’agit là de gros (très gros) projets qui prennent beaucoup de temps et d’investissement, et qui ne verront peut-être le jour qu’en 2014 voire 2015 ; mais cela nous tient à cœur.
Le but de Nergäl est de faire découvrir de jeunes auteurs et de proposer de nouveaux horizons afin de faire voyager et rêver les lecteurs. Nous espérons vraiment que ces projets plairont aux lecteurs, qu’il s’agisse de nos plus fidèles lecteurs ou de ceux à venir et qui nous découvriront peut-être grâce à cette interview.
♣ Nos publications :
Comme nous le disions, nos publications actuelles sont majoritairement de l’urban fantasy et de la bit-lit. Et si nous recevons un grand nombre de manuscrits, chaque mois, le choix des titres que nous avons déjà publiés a tout de suite été une évidence. Et je dois dire que nous avons eu beaucoup de chance.
¤ En effet, Go to Hell fut le tout premier manuscrit que nous avons reçu ! Bon, une heure après, nous en avions reçus une bonne vingtaine, je me souviens, c’était la folie, les soumissions pleuvaient ! C’était vraiment grisant car nous avions peur, à ce moment-là, de ne rien recevoir. Bref, nous avons donc commencé à lire Go to Hell et, dès le lendemain, un premier membre du comité nous mailait pour avoir la suite, et vite ! Quand à moi, j’enrageais d’être obligée de fermer le fichier pour aller au travail et Vanessa n’en menait pas plus large question « addiction ». C’était une évidence, il nous le fallait ! Et quand Oxanna a accepté de signer chez nous, en tant que premier roman à paraître chez Nergäl, c’est un sentiment tout à fait inexplicable qui nous a envahi. Nous ne l’avons pas écrit, mais c’est tout de suite devenu notre « bébé par adoption », je pense qu’Oxanna voit très bien ce que je veux dire par là… Pour la petite anecdote, la sortie de Go to Hell avait pris quelques jours de retard, en décembre, car l’imprimeur avait livré notre stock à la mauvaise maison d’édition… laquelle nous a gentiment appelés en nous disant : « Je crois que nous avons quelque chose qui vous appartient, le livreur s’est trompé ! » Alors, si nous étions déjà au point le plus culminant de notre stress vue la sortie imminente de notre premier titre, imaginez donc l’effet « goutte d’eau » que cela a eu sur nous !
¤ Nous avons ensuite reçu le manuscrit d’Eclipse Lunaire que je connaissais déjà un petit peu et qui nous a fait le même effet, nous avons d’ailleurs eu peur qu’il nous passe sous le nez car, débordés de manuscrits, nous avons mis du temps à le lire, et tout le monde le sait, la concurrence est rude ! Mais Agnès nous a fait l’immense plaisir de signer chez nous et a donc rejoint la famille Nergäl aux côtés d’Oxanna.
¤ Puis il y a eu Ryan Blake de Sklaerenn Baron et nous sommes tombées sous le charme de ce vampire aux multiples facettes. Sklaerenn a cette façon de décrire les sentiments, les paysages et les passages historiques tout à fait fascinante ! Pour tout avouer, cela faisait un moment que nous travaillions Sklaerenn afin qu’elle signe chez nous. Je me souviens : « Hey Sklaerenn, va voir tes mails, tu as reçu un contrat je crois » *rire* Imaginez notre joie quand, enfin, nous avons appris que ce serait notre troisième titre !
La publication de Ryan Blake était un premier « défit » pour nous. Car nous nous efforçons d’offrir des prix attractifs et abordables, qu’il s’agisse de nos livres en version papier, ou ebook. Ryan Blake est un pavé alors, cela a demandé beaucoup de calculs (qui a dit que les maths ne servaient à rien ?!) afin d’envisager le premier tirage et les retirages qui suivront. Il s’agit ici d’une procédure inhérente à chaque publication, mais plus encore avec un titre si épais.
Avec la publication de ce premier tome de Sklaerenn Baron, nous avons eu aussi le plaisir de voir ce livre préfacé par un auteur américain du genre, et pas des moindres : Jeff Mariotte ! Auteur, entre autres, d’ouvrages comme certains Buffy, Angel et bien d’autres !
¤ Plus récemment, nous avons lancé un nouveau format avec la publication de notre titre Arya McPherson 1 – L’aigle du Caucase, écrit par Milena Rathger, premier tome d’une série à venir. Cela faisait un moment que nous souhaitions ouvrir cette collection de format court à 10 euros, sans toutefois avoir trouvé le manuscrit ou l’auteur qui s’y prêtait. Alors, quand nous avons enfin mis la main sur cette série qui répondait en tous points à ce que nous recherchions, nous avons sauté sur l’occasion.
Comme nous le disions un peu plus haut, le but avec cette collection est de publier trois à quatre tomes par an. Le premier tome est paru le 20 septembre et semble déjà plaire aux lecteurs ! La publication du tome 2 étant prévue pour mars 2013 et sur lequel nous travaillons déjà. Affaire à suivre, donc.
Marina (une des éditrices de Nergäl) et Sklaerenn Baron, photographiées aux Imaginales 2012 par John Steelwood
♣ Quelques questions « moins formelles » à Marina… (merci Tsuki !)
¤ Est-ce que ça t’arrive souvent de jouer à Supernatural dans une maison hantée avec tes auteurs ?! (Et oui je sais tout !!!) Est-ce une sorte de bizutage ?! Et quel rôle, joues-tu donc ?! le chasseur ou le fantôme ?!
Moi ? Jamais ! Non, non, je le jure… Ou alors… Ah si, je me souviens, une fois, au château de Fourgeret… * Rire * Oui, je me souviens encore très bien de cette soirée au château ! Les fantômes, c’est vraiment quelque chose qui me fait peur. Mais bon, pendant que tout le monde était occupé, avec Oxanna, Ludi et Vanessa, on s’est dit : « Et si on montait en haut, là où il n’y a pas de lumière (du tout), où il fait froid et où on sera seules au pays des fantômes… Vanessa et moi avons tenu cinq minutes à tout casser ! Et moi, très courageuse en fuyant le premier étage, je lui lance : « Surtout, Vaness, ne regarde pas le sol, on ne sait jamais si un bras fantomatique sortait subitement du parquet pour attraper tes pieds ! » Bref, j’ai eu du mal à dormir pendant plusieurs jours après ça…
¤ Est-ce une habitude d’emmener tes auteurs, lors de festival, dans des chambres d’hôtel-caravane-vaisseau spatial ou était-ce juste un évènement exceptionnel pour les Imaginales ?! Avoue d’habitude tu les obliges à dormir dans ta voiture !!
Attends, si ma mémoire est bonne, vous aussi avec Meli vous y étiez dans cet Hôtel-caravane-vaisseau ! Je pense que ça résume d’ailleurs assez bien cet hôtel, mais qu’il ne faut pas oublier la salle-de-bain-douche-à-débordement-piscine-sauna ! Un grand moment cet hôtel. Et le voisin qui ronflait quoi qu’on fasse, ce n’est pas Cindy qui dira le contraire !
¤ Aurais tu des anecdotes, des scoops, des info capitales et croustillantes sur ton équipe ?!
Chez Nergäl, c’est comme pour les Gremlins, il ne faut pas nous mouiller ou nous nourrir après minuit ! (Se remémore une soirée des Imaginales et rit toute seule !)
¤ Mon petit doigt m’a dit que tu étais une fan des Lapins Crétins, mais d’où vient donc cette passion pour les lapins hystériques à la limite de la schizophrénie qui hurlent à qui veut l’entendre « Bwhaaaaaaaaaaaaaaaa » ? Un traumatisme quelconque dans ta vie ?! Perso ils ont tendance à me faire flipper, comme les clowns XD
Alors là… Oui, j’avoue, je suis une grande fan des lapins crétins ! Non mais qui ne rêve pas d’avoir une petite créature comme ça chez soi ? Eux aussi, ils sont comme les gremlins, mais en plus mignons ! Bref, comme vous le voyez, on ne s’ennuie jamais chez Nergäl.
♣ Mais qui sont ces auteures publiées chez Nergäl ?
Oxanna Hope, Agnès K. Mongili, Sklaerenn Baron et Milena Rathger (qui n’apparait pas en photo) ont accepté de répondre à nos questions (on remercie Tsuki qui est à l’origine de la plupart !)… Merci à elles quatre !
Pour plus de faciliter, j’ai abrégé les noms en O. H., A.K. M., S. B. et M. G.
¤ Qui se cache derrière ce nom de plume, peux-tu nous en révéler un peu plus sur toi ?
O. H. : Oxanna HOPE n’est rien d’autre qu’une personne. Un peu différente, un peu en décalage avec le monde normal, il est vrai. Une auteure française, fascinée, entre autres, par tout ce qui touche aux États-Unis, d’où sa propension à coller des prénoms américains à tous ses personnages ^^ Mais j’assume et j’aime ça. Je suis aussi une passionnée des choses dites « extra-ordinaires » toutes sortes de mystères me fascinent (comme l’Atlantide, les Templiers, la magie et la sorcellerie, les monstres en tout genres, l’enfer, la vie et la mort… bref)
S. B. : Qui se cache derrière Sklaerenn Baron ? Hum, as-tu vraiment envie de le savoir ? Oui ? Bon, tu l’auras voulu. Alors, en exclusivité mondiale, je vais t’avouer que c’est un vampire qui se cache derrière ce nom. Un vrai. Si, si. Évidemment, ce n’est pas toujours évident à concilier avec une vie publique, je te l’accorde. Heureusement, j’ai à ma disposition plusieurs objets magiques qui me permettent d’éviter de flamber (et non de scintiller) en plein jour. Mais cela t’explique maintenant pourquoi j’ai souvent une tête de déterrée lors des salons. J’espère que cette révélation ne te fait pas trop peur ?
¤ Comment et quand as-tu commencé à écrire ?
O. H. : Quand j’ai commencé à écrire, à l’âge de 12/13 ans, c’était plus par amusement. Avec ma sœur, nous avions rédigé un scénario sur une série TV. C’est sans doute à ce moment que j’ai eu un déclic. Ma vision des choses, à cette époque, était « derrière ces images, il y a des mots qui prennent vie » C’était le côté magique et fascinant du travail d’auteur qui m’attirait. Ces personnages, sans l’histoire, ils n’existaient pas et l’idée que des mots puissent prendre vie dans la bouche d’acteurs, c’était vraiment extra… j’ai voulu faire pareil. Pour autant, je n’ai pas spécialement décidé d’écrire des romans ou autres. Mon but était de travailler dans le milieu équestre en tant que jockey. Je ne pensais qu’aux chevaux. Puis vers 15/16 ans, le désir d’écrire est revenu, plus fort. Ce n’était plus par amusement ni parce que j’aimais la magie de cet art, simplement parce que j’avais besoin, comme une thérapie personnelle, d’extraire ce qu’il y avait en moi. À ce moment, même si je restais dans la passion « équitation », j’ai décidé que je serais auteure. Le problème, c’est que lorsque l’ont dit ce genre de choses, les gens ont une fâcheuse tendance à vous regarder avec des yeux ronds comme des billes. Mais je n’ai jamais changé d’avis en cours de route même si j’ai eu des périodes d’abandon.
S. B. : J’ai commencé à écrire voici bientôt cent cinquante-deux ans, alors que j’étais encore humaine et enfant. J’ai toujours écrit, donc on peut dire que c’est un rêve d’enfant, effectivement. Je suis passée par différentes phases, suivant mon âge et mon évolution : contes de fée, histoires d’amour, récits d’aventure. Puis j’ai eu la phase des poèmes morbides, forcément. Et ensuite, j’ai voulu parler de ce qui se passe de l’autre côté du miroir, et je me suis lancée dans l’urban fantasy.
M. R. :Quand j’étais toute petite, j’aimais déjà écrire. Je n’écrivais pas d’histoires, mais j’adorais prendre un stylo et écrire des lignes et des lignes, parfois simplement mon nom et mon prénom. Je devais avoir 6 ans à cette époque. Et puis, avec les années, j’ai commencé à écrire ce qui me passait par la tête et, au fur et à mesure, mes idées se sont transformées en petites histoires. Et puis j’ai grandi et mes goûts littéraires se sont affirmés et j’ai eu envie d’écrire un livre. Arya n’est pas ma première histoire, mais elle est la première que j’ai osé présenter.
¤ Quels sont tes inspirations lorsque tu rédiges un roman ? As-tu déjà un plan bien établi ou fonctionnes-tu à l’instinct ?
O. H. : Tout dépend de ce que j’écris. Je dirais que beaucoup des documentaires que je regarde ou des livres du même type que je lis, m’apportent de quoi créer. L’inspiration est partout à la fois, c’est ce que j’apprécie : partir d’une chose pour arriver à la transformer et lui faire prendre un chemin complètement différent de sa route initiale. Je fonctionne peu aux plans posés sur papier. Je ne l’ai jamais fait, même pas à l’école. Étrangement, si j’aime l’ordre et le travail carré, je déteste m’imposer des barrières (le côté rebelle de Damian et de Cassie n’est pas QUE fictif ^^) qui brideraient mon désir de créer et mon inspiration. Je pourrais dire que je marche à l’instinct, mais ce ne serait pas tout à fait vrai, car ce que j’écris, je le vois dans mon esprit. Que je sois éveillée ou endormie, les choses se mettent en place naturellement, par conséquent j’en conclus que pour pallier la paresse de mes mains, mon esprit se charge de faire lui-même un plan. Rien ne m’empêche de remanier des scènes si, au final, je ne les perçois plus ainsi, mais en général, je me tiens à ce que j’ai décidé au départ.
S. B. : Mes inspirations ? Ce que je vis au quotidien. Etant une créature de la nuit depuis presque cent trente ans, tu imagines bien que j’ai vu et vécu pas mal de choses. Du coup, je plonge beaucoup dans mes souvenirs, et je dois avouer que c’est plutôt agréable de me remémorer certaines actions sanglantes du passé. Quant à dire comment je fonctionne lorsque j’écris, c’est difficile. J’ai globalement l’histoire en tête, la trame, et l’idée d’où je vais, etc. dès le départ. Quand je démarre une histoire, c’est que je veux raconter quelque chose de précis. Mais ensuite, pour rédiger le déroulement de cette histoire, j’écris plus à l’instinct, mais finalement je me dirige toujours dans la direction que j’avais choisie à l’origine. C’est plutôt une bonne chose, d’ailleurs.
M. R. :Au tout début, je n’ai pas réellement de plan bien établi. Je pars toujours d’un personnage, d’un héros ou une héroïne et au caractère que je veux lui donner, fort, doux, coléreux etc. Puis je greffe d’autres personnages et définis leur caractère. Ensuite je commence à noter les points principaux de l’histoire, j’établis un synopsis sur les deux trois premiers chapitres, et la suite vient toute seule. Il m’arrive d’établir des plans, mais ils ne sont jamais construits avant que je débute l’écriture, les idées venant au fur et à mesure.
¤ As-tu des petits rituels lorsque tu écris ?
O. H. : Pas vraiment, mis à part le fait d’attendre la nuit pour écrire (pas avant 22h) et de me mettre un casque sur les oreilles avec la musique à fond. Par contre, si la musique n’est pas adaptée à ce que je compte écrire, alors je ne peux pas entrer dans cette sorte de transe qui me permet d’écrire, donc il me faut choisir les morceaux en rapport avec les scènes.
S. B. : Oui. Pour écrire, j’attends que le soleil soit couché et qu’il n’y ait plus de vivants autour de moi. Ils sont très perturbants pour l’écriture, toujours à vous parler, à courir autour de vous. J’aime le calme, le silence, l’immobilité. Du coup, lorsque tout le monde est enfin couché, je m’installe avec un bon verre de sang frais, de la musique sombre qui m’aide à me concentrer et je me lance.
M. R. :Oui, comme beaucoup d’auteurs, je crois : du chocolat ou des petits gâteaux à portée de main et une boisson (fraiche ou chaude selon la saison). De la musique aussi. J’écris rarement dans le silence le plus complet. Parfois, j’écoute certains morceaux en boucle jusqu’à avoir terminé une scène ! Ce qui rend ma famille un peu dingue ^^
¤ Pourquoi avoir choisi l’urban fantasy, le surnaturel ?
O. H. : Je n’ai pas choisi l’Urban Fantasy. Mon univers se situe dans le fantastique, qui est un domaine assez vaste, il faut l’avouer. Lorsque Go to Hell a été édité, il a été identifié comme étant de l’Urban Fantasy. Il a même été placé en bit-lit, Young Fantasy, romance Fantasy… J’ai toujours eu du mal avec les catégories de livres (mon côté rétif qui ressort), ça me donne l’impression d’être prisonnière d’un genre littéraire. Personnellement, je dirais que j’écris du fantastique, je laisse aux lecteurs le choix de me classer dans la case qu’ils pensent me correspondre.
S. B. : J’ai choisi ce genre parce que c’est ma vie, mon quotidien. De toute façon, j’ai toujours été attirée par le surnaturel, même lorsque j’étais encore humaine, sans doute parce que j’ai toujours pressenti qu’il y avait « autre chose » en ce monde. Donc en réalité, je n’ai pas vraiment choisi. Cela me poursuit depuis toujours. Evidemment, j’ai une préférence pour les vampires, vu que j’en suis un. Et puis, c’est plus facile d’écrire sur ce que l’on connaît. Mais j’apprécie aussi beaucoup les garous (de toute espèce), qui sont des êtres au sang chaud, au sens propre comme au figuré. J’aime également les anges, qui ne sont pas aussi éthérés qu’on le croit bien souvent. Et j’apprécie les humains aux pouvoirs surnaturels, tels que les sorcières et d’autres encore. La magie me fascine dans toutes ses manifestations, et c’est pourquoi j’aime toutes ces créatures plus ou moins magiques – ou démoniaques, selon ce qu’on en pense.
M. R. :Si je n’écris pas que des histoires fantastiques ou surnaturelles, j’aime ce que ce genre m’apporte. Cette possibilité de rêver à des choses auxquelles nous n’auront très certainement jamais affaire (il faut être réaliste, qui est déjà tombé sur un vampire dans son lycée ? en sortant du boulot ? ou a croisé un extraterrestre ?). J’aime les possibilités quasi infinies que cela m’offre dans mon écriture. Réinventer, améliorer ou modifier un peu les légendes, y apporter sa propre version…
¤ Quels sont tes projets pour le futur ? Une petite info en exclu ? on ne dit jamais non
O. H. (Quel avenir pour Cassie ?) : Pour le moment, je retravaille un roman entamé il y a bien longtemps et abandonné (pour des raisons personnelles). Il s’agit d’un thriller fantastique ; c’est très différent de Go to Hell, mais sympa à écrire. Je dois remanier tout cela, puis continuer celui-ci, car je n’ai qu’une quarantaine de pages en main. En ce qui concerne Go to Hell, l’avenir de mes personnages ne s’annonce pas forcément rose, mais ils ont l’habitude. Je n’ai pas encore réellement décidé du nombre de tomes pour la série, tout va dépendre de l’accueil du public pour la suite, mais il y a matière à écrire. Donc pour le moment, je m’arrête à 3. Une petite info en exclu : Un retour sur le passé va peut-être s’avérer nécessaire pour Cassie.
S. B. (Quel avenir pour Ryan ?) : Vaste question ! Prochainement, un roman écrit en collaboration avec Mestr Tom devrait voir le jour, d’ici la fin de l’année. Il s’agit d’un roman vampirique, mais dans l’univers fantasy d’Orobolan, créé par Mestr Tom. Nous sommes en train de travailler sur les corrections, actuellement, et je dois dire que cette expérience d’écriture à quatre mains (ou à deux plumes) est vraiment une aventure passionnante ! Se plonger dans l’univers d’un autre, le faire sien, le réinterpréter à sa façon. C’était une première pour moi. Par ailleurs, j’ai été contactée pour écrire des scenarii pour une émission de radio traitant du surnaturel. Ce sont des histoires fantastiques à écrire dans l’optique qu’elles vont être entendues (et non vues, comme au cinéma), donc il faut intégrer un maximum de dialogues, et des didascalies pour donner l’ambiance sonore, le type de musique, les sons… Je vais me répéter, mais ça aussi, c’est vraiment une expérience passionnante ! Et j’avoue que je m’amuse beaucoup, d’autant que nous sommes plusieurs auteurs sur le coup et le travail d’équipe est absolument génial. Je ne pensais pas que cela m’enthousiasmerait autant de bosser avec d’autres personnes, car je suis plutôt de nature solitaire. Mais en fait, c’est carrément génial. J’ai vraiment hâte d’entendre le résultat. J’ai également sur un projet de bande dessinée, en collaboration avec une illustratrice, mais vu que cela n’est pas encore concret, je préfère ne pas trop en dire. J’ai aussi un recueil de nouvelles sur le feu, et quelques autres idées qui planent, un roman fantasy pour la jeunesse dans lequel je revisite le mythe de Peter Pan à ma façon, une histoire illustrée pour enfants à quatre mains… J’aimerais vraiment voir tout ceci se concrétiser. Enfin, je travaille actuellement sur les tomes 2 et 3 de la série Ryan Blake, bien sûr, mais j’ai en tête des histoires pour encore plus de tomes. En fait, je n’ai jamais eu dans l’idée de m’arrêter à une trilogie, parce que j’ai beaucoup de choses à raconter avec ce personnage. De la sorte, si tout va bien, si les lecteurs sont au rendez-vous et si mon éditrice est d’accord pour poursuivre l’aventure, Ryan a un bel avenir devant lui. Une info en exclu à son sujet ? Que dire ?… Que les lecteurs sont loin de connaître la vérité à son sujet et que, comme Theyla, il cache bien des secrets. Le tome 2 donnera quelques indices à ce propos, mais il faudra être bien attentif. Sa relation avec Theyla n’est pas non plus nécessairement celle que l’on croit – ou seulement ce qu’on en voit. Quant au Centre, il n’en a pas fini avec eux. Et il ne faut pas oublier le Vatican et sa horde de Conseillers. Eux non plus ne sont pas toujours très clairs. J’avoue que j’aime écrire des histoires en eaux troubles, comme ça, où rien n’est jamais tout blanc ou tout noir. Ryan aime bien classer le monde en deux catégories, les bons et les méchants. Mais en fait, tout est toujours beaucoup plus compliqué, à commencer par lui-même.
M. R. : Eh bien, outre les autres tomes d’Arya McPherson sur lesquels je suis déjà bien occupée avec les Editions Nergäl, je travaille actuellement sur un roman de romance paranormale, durant les quelques rares moments où je n’écris pas la suite d’Arya. Il s’agit de quelque chose de tout à fait différent, avec des personnages plus posés et qui ne dégainent pas d’arme à tout bout de champ ! Je m’essaye à la YA avec ce nouveau projet et c’est une sorte de petit défit pour moi, c’est vraiment motivant. Et, qui sait, peut-être le proposerai-je aux Editions Nergäl d’ici 2014 * message subliminal * !
¤ Comment as tu découvert et déposé ton manuscrit chez les éditions Nergäl ?
O. H. : J’ai découvert les éditions Nergäl par le biais d’une publicité postée sur Facebook par une amie auteure. La maison était toute récente. Je me suis dit « why not » et j’ai envoyé Go to Hell. La maison d’édition m’a répondu très rapidement pour avoir la suite, car à l’époque, elle demandait les 5 premiers chapitres si ma mémoire est bonne.
S. B. : J’ai découvert Nergäl via le l’Internet, et je ne le regrette pas ! Vive la technologie moderne ! Et Nergäl étant le dieu des enfers (dans la Mésopotamie antique), je me suis dit que ça ne pouvait que coller avec moi, auteur vampirique. Mais en fait, j’ai été très désappointée lorsque j’ai découvert que ce ne sont pas du tout des démons qui la dirigent, mais deux gentilles humaines tout ce qu’il y a de plus normal. Néanmoins, elles ont accepté mon manuscrit et je les remercie de tout cœur de m’avoir donné ma chance.
M. R. :Grâce à une de mes amies qui m’a suggéré d’envoyer le premier tome d’Arya McPherson à des éditeurs, et notamment chez Nergäl. Finalement, je n’ai envoyé ce manuscrit que chez eux, et j’ai bien fait !
¤ Comment est l’équipe ? As-tu trouvé facilement ta place dans cette maison d’édition ? Marina n’est pas trop tyranique ?
O. H. : J’ai eu la chance de pouvoir rencontrer les deux fondatrices de la maison d’édition : Marina et Vanessa. Elles sont très humaines et respectueuses du travail des auteurs. Je dirais que, en matière de tyrannie, je suis plus bourreau que victime ^^ (je plaisante bien entendu, je suis un ange.)
S. B. : J’ai facilement trouvé ma place, oui, parce que j’ai sorti les crocs dès le début, ah, ah, ah. Je leur ai fait peur, en leur révélant ma nature vampirique, et du coup, tout a très bien fonctionné pour moi. C’est vrai que Marina a quand même tendance à être tyrannique, d’ailleurs elle clame haut et fort qu’elle fait marcher ses auteurs au fouet. Mais avec moi, ça ne prend pas, vu que je suis un vampire. Cependant, en façade, je fais semblant, pour ne pas casser son image d’éditrice dictatoriale. Ça lui ferait de la peine et comme je l’aime bien, je ne veux pas la blesser.Non, en vrai, l’équipe de Nergäl est absolument adorable et je peux vous dire qu’on est très loin d’un univers démoniaque en ce qui les concerne (ce qui n’est pas le cas pour les livres qu’elles publient, en revanche. Question démons et créatures fantastiques, on est servi !). Les filles essayent vraiment de nous mettre à l’aise et elles font de leur mieux pour leurs auteurs.
M. R. :Il y a un terme chez Nergäl qu’on m’a rapidement appris : jovial ! Les éditions Nergäl c’est une grande famille et le mot d’ordre est : se faire plaisir dans l’écriture et profiter. Même si le fouet de Marina claque souvent ! * rire * C’est vraiment une très bonne expérience.
¤ Es-tu également une lectrice assidue ? Quel est ton genre de prédilection, tes livres favoris ?
O. H. : Tout dépend ce que l’on entend par « assidue ». Disons que j’ai mes périodes et que j’ai toujours plus écrit que lu. En ce moment, je suis dans une phase de lecture intensive avec peu d’écriture. Je lis de tout ; je suis très visuelle, donc si une couverture m’interpelle, je vais être attirée comme un papillon vers la lumière et je m’essaye à tous les gens. Dernièrement, j’ai lu du Sire Cédric, Gudule, Graham Masterson, Henry Troyat, Bernard Werber… Mes romans de prédilection sont et resteront cependant « les hauts de hurlevent » et « Jane Eyre » que je me retiens de relire pour la énième fois. J’aime aussi beaucoup les documentaires, les ouvrages traitant d’enquêtes criminelles (notamment sur Jack l’Éventreur), la Cosa Nostra et bien sûr tout ce qui touche au monde de l’occulte.
S. B. : Oui, je suis une lectrice addict, je l’avoue. Et c’est normal, pendant des décennies, avant l’avènement du cinéma et de la photographie, c’était presque mon seul loisir, d’autant plus que j’ai grandi dans une maison où les livres étaient entassés partout, et du coup, j’ai lu tout ce sur quoi j’ai pu mettre la main. Je suis assez éclectique dans mes goûts, ce qui compte c’est que je puisse m’évader et prendre du bon temps au cours de ma lecture. J’apprécie parfois les livres qui font réfléchir, mais avant tout, j’aime les bonnes histoires qui n’ont pas nécessairement d’autres prétentions que de divertir ou d’émouvoir, celles qui nous happent dès la première page et dont on sort complètement groggy en en redemandant encore, celles qui font voyager et nous entraînent ailleurs, dans d’autres vies, d’autres univers. J’ai besoin d’être totalement emportée par ma lecture. Cela va des livres de Jules Verne ou Stevenson aux auteurs d’urban fantasy d’aujourd’hui en passant par des classiques comme « Le Seigneur des Anneaux », les nouvelles d’Edgar Allan Poe (j’ai un net penchant pour le bizarre et le décalé) ou « Le Nom de la Rose ». Donc des livres favoris, oui, j’en ai, bien entendu, et je viens déjà d’en citer quelques-uns. Pour en donner d’autres, j’aime les romans de Jeff Mariotte, l’auteur qui a gentiment accepté de préfacer mon livre. Il a écrit plusieurs livres tirés des séries « Buffy contre les vampires » et « Angel »… mais il est très loin de n’avoir fait que ça ! Je pense notamment à son livre « Rivers Runs Red », que je suis en train de lire et que je trouve génial. Mais il écrit aussi des comic books superbes, mêlant fantastique et western, que j’adore… Evidemment, Anne Rice fait aussi partie de mes préférés et je reste fidèle à Bram Stocker et à son Dracula, mais j’apprécie également beaucoup Sire Cédric, Didier Van Cauwelaert, Patricia Briggs, et beaucoup d’autres (Laurell K. Hamilton, Charlaine Harris, Nancy Holder, Karen Marie Moning …). Je lis aussi avec grand plaisir les auteurs jeunesse comme Philip Pullman, Eoin Colfer ou J.K. Rowling. Comme je le disais, je suis assez éclectique.
M. R. :Oui, même si, je dois avouer qu’en ce moment je suis beaucoup plus prise par l’écriture. J’ai une préférence pour tout ce qui touche au paranormal, fantastique et SF, surtout s’il y a une histoire d’amour sous-jacente !
¤ Aurais-tu une petite anecdote à nous raconter ? Sur toi, ton histoire, tes débuts ou sur Nergäl ?
O. H. : Eumh… la première fois que j’ai vu mes éditrices, c’était lors d’une dédicace dans un château « hanté », et nous avons joué aux chasseuses de fantômes en partant à la rencontre des esprits.
S. B. : Je crois que c’est la question la plus difficile de toutes ! Tu comprends, avec la vie trépidante que j’ai, en tant que vampire, des anecdotes, il y en a des centaines. Du coup, je ne vois pas laquelle choisir. Avec Nergäl, je pourrais évoquer nos fous rires à propos de blagues stupides que nous sommes les seules à comprendre, mais je ne pense pas que les lecteurs comprendraient ces « private jokes », ah, ah, ah !
M. R. :A vrai dire, il y a une chose qui m’amuse beaucoup ! Il y a tout un tas de spéculations autour d’Arya, de Raegan et de Jack qui tournent chez Nergäl ! Et parfois, ces spéculations, bien que vraiment pas très recommandables me donnent des idées pour les prochains tomes ! Même si je suis obligée de modérer l’inspiration dans ce cas ^^
¤ Qu’attends tu pour l’année à venir ?!
O. H. : Le père Noël, vu qu’il n’est même pas sûr de pouvoir venir déjà cette année ^^ Je ne sais pas, j’aimerais que les lecteurs continuent à apprécier mes romans. J’aimerais que les personnages de Go to Hell puissent enfin trouver la paix et se pardonner à eux-mêmes pour leurs actes et leurs faiblesses. J’aimerais pouvoir faire beaucoup plus de salons pour rencontrer les lecteurs et discuter avec eux. Faire de nouvelles connaissances, découvrir de nouveaux livres.
S. B. : De belles rencontres. J’ai été gâtée, jusqu’ici, j’espère que ça va continuer.
M. R. :Eh bien, je suis déjà comblée par la publication des premiers tomes de la série Arya McPherson. Alors si je peux attendre quelque chose ce serait tout d’abord que les lecteurs prennent autant de plaisir à lire cette série que j’en ai à l’écrire et que les aventure d’Arya de Raegan et de Jack voyagent à travers le monde. Et, pourquoi pas, parvenir à terminer mon autre projet, le retravailler et le présenter à mon éditeur.
Merci à Oxanna Hope, Agnès K. Mongili, Sklaerenn Baron et Milena Rathger qui ont accepté de se prêter au jeu des questions !
♣ Et qu’ont-elles écrit ?
Go to hell, T. 1, OXANNA HOPE
Cassie n’a que 18 ans mais elle a déjà beaucoup voyagé. D’une ville à l’autre, elle tente en vain de se fondre dans la masse pour échapper à son passé. Lorsqu’elle débarque à Fairfield, elle garde encore l’espoir d’y trouver un peu de tranquillité. Cependant, dès le départ, son désir est voué à l’échec ; son franc-parler et sa beauté envoûtante la feront sortir du lot.
C’est que Cassie n’est pas tout à fait comme les adolescentes de son âge. Elle aime s’amuser, se battre et jouer avec les sentiments des autres. Brian, son nouveau camarade de lycée, en fera l’amère expérience et découvrira par la même occasion qu’elle est dotée d’un pouvoir peu commun.
La rencontre entre Cassie et son professeur de philosophie, Damian, va changer la donne. Cet homme au sourire énigmatique et charmeur est très différent de tous ceux qu’elle a croisés jusqu’ici. Lui et son frère Seven ne mènent pas une vie aussi ordinaire qu’ils voudraient bien le faire croire. Eux aussi dissimulent un secret. Mais ils ne sont pas les seuls à en posséder un…
Entre magie noire, entités démoniaques et traques, une histoire d’amour tumultueuse qui risque de les mener jusqu’aux portes de l’Enfer ou d’ailleurs…
L’avis de Tsuki
« J’ai véritablement accroché à ma lecture après un tiers du livre, qui révèle énormément de choses et m’a convaincue que cette lecture valait vraiment le détour, Cassie nous cache bien des choses, que l’on a vraiment envie de découvrir, tout comme Damian et sa famille !
Un personnage mystère fait également son apparition et chamboule la vie de l’un de nos héros, mais qui est-ce donc ?! Et cette fin !!!
Comment est-ce possible de faire une telle fin ?! »
L’Avis de Stellabloggeuse
« En résumé, c’est un premier tome encourageant pour cette saga, avec des personnages forts, un rythme vif et des mystères qui donnent envie de connaître la suite.
Sachant qu’il s’agit-là du premier roman de l’auteur, c’est un coup d’essai réussi. Si vous aimez l’urban fantasy, je vous conseille volontiers ce titre ! »
♣ ♣ ♣
Eclipse Lunaire, T. 1, AGNES K. MONGILI
Mon nom est Ashandia Parker et je suis un Phénix. Selon la légende, le Phénix est un oiseau fabuleux qui s’immole par le feu et renaît de ses cendres. « Fabuleuse », tout dépend de mon humeur et de ma bonne volonté. « Oiseau »,le jour où j’ai de vraies plumes sur le dos, je me prends en photo et je vous en offre avec dédicace ! Pour le reste, y’a de l’idée…
Jusqu’à maintenant, ma vie se résumait à survivre dans une ville où tout un tas de types pas très recommandables aurait eu grand plaisir à faire la peau à une Inaltère en voie de disparition comme moi ou, à défaut, à tenter de coucher avec moi. Enfin, ça, ça concernait surtout cet abruti de Seigneur Dragon d’Homayoon…
Aujourd’hui, mes préoccupations précédentes ont pris du plomb dans l’aile, tout comme la paix qui régnaitjusque-là au sein de la communauté Inaltère de la région. La rébellion gronde, les trahisons s’élèvent et, avec elles, les têtes tombent. Les loups sont sur le pied de guerre et la chasse au traître a été ouverte. De mon côté, je pourrais me contenter de pleurer les morts et de m’immoler de rage ou de tristesse, mais ma rencontre avec une certaine Eilidh Walden va chambouler mes plans. Bien plus, en fait, que tout ce que j’aurais pu m’imaginer…
L’Avis de Dex
« L’intrigue est parfaitement menée. Je ne me suis ennuyée à aucun moment au cours du récit, grâce aux nombreux rebondissements ponctués d’humour. L’auteur nous tient en haleine lorsque l’enquête se met en place, le suspens est resté intacte. Il est même accentué par une certaine tension et suspicion. »
Mon avis
« Je partais méfiante, inquiète à l’idée de rencontrer une héroïne vulgaire et insupportable dans un univers lu et relu. Finalement, j’ai découvert deux héroïnes pour le prix d’une, plus attachante l’une que l’autre (avec tout de même une préférence pour la fragilité d’Ashandia) dans un monde où les dragons règnent sur les autres créatures que sont les vampires, les loups-garous évidemment… mais également les phénix et les licornes, en voie de disparition ! »
♣ ♣ ♣
Ryan Blake, T. 1, SKLAERENN BARON
Ryan Blake est un chasseur de primes, un combattant hors pair et un vrai mauvais garçon. Mais par-dessus tout, c’est un vampire ! Un très ancien vampire, dangereux, très dangereux même, sexy en diable… et doté d’une âme. Un spécimen rare, donc. Pour tout dire, un comme il ne s’en fait plus ! Mais avoir une âme n’est pas sa seule particularité : sa meilleure amie – et, curieusement, c’est aussi sa meilleure ennemie – est une puissante Magdalénienne du nom de Yasmine, une chasseresse de vampires et de démons en tous genres, une jeune femme aussi séduisante que terrifiante.
Avec son passé chargé, Ryan court encore après la Rédemption, surtout qu’une prophétie ferait de lui un vampire-clé dans l’Histoire du combat entre le Bien et le Mal. Du moins, c’est ce qu’il pense.
Il croit savoir où il va et le destin qui l’attend… jusqu’au jour où il rencontre à Venise une jeune inconnue au parfum envoûtant à se damner : Theyla Brennan. À cause d’elle, il va se retrouver déstabilisé, et autant dire que ça ne va pas lui plaire du tout !
Aujourd’hui, il a de nouveaux défis à relever, et de très vieux ennemis à combattre. Heureusement, ses anciens amis, ainsi que les nouveaux, seront là pour lui prêter main forte.
Une mission inédite, un bébé qui serait la clé de l’avenir de l’humanité et un vampire nouveau-né aux pouvoirs très spéciaux l’entraîneront alors dans une aventure excitante à travers l’Europe. Pour Blake, il est temps de changer !
« Un vampire avec une âme… Quel vampire avec une âme ? »
L’Avis de Cali
« 566 pages d’émotions variées, de sourires, de passion et de palpitations pour mon pauvre petit cœur ! […] J’aimerais remercier l’auteure qui m’a fait passer un aussi bon moment, je ne regrette absolument pas mon achat, car j’ai vécu une histoire d’amour compliquée, et une odyssée captivante ! »
L’Avis de Tsuki
« Voici une lecture durant laquelle on ne s’ennuie pas une minute !
Alors que l’on pense n’avoir à faire qu’à des vampires on se rend vite compte que les garous, les démons, les chasseresses et les sorcières et les Anges sont également de la partie !
Un univers complet et hyper intéressant s’offre à nous. Sklaerenn à l’art et la manière de nous balader aux quatre coins de L’Europe et de nous présenter Venise comme si on y était !! Les détails historiques et ses descriptions de paysages sont tel que l’on pourrait y aller et revivre les aventures de nos héros !! La frontière entre le Bien et le Mal est parfois bien mince et l’on se demande toujours de quel côté va pencher la balance… j’en ai encore le coeur qui bat la chamade rien que d’y penser !! »
♣ ♣ ♣
Arya McPherson, T. 1, MILENA RATHGER
« Ces dernières années, mon credo dans la vie pouvait se résumer à cela : pour vivre heureux, vivons cachés… ou presque. Mais ce que ne révélait pas ce stupide adage, c’est qu’on ne pouvait pas rester caché indéfini… »
Arya McPherson est une chasseuse particulièrement habile et une combattante aguerrie. Mais surtout, c’est une jeune femme solitaire qui cache un lourd secret.
Quand l’agent Jack Parker lui demande de lui prêter main forte sur une affaire délicate, elle est loin d’en imaginer les conséquences pour elle. Cependant, l’arrivée non désirée de Raegan, un autre chasseur aussi charmant qu’irritant, pourrait pourtant changer la donne.
Plongée dans une sombre affaire de cadavres éventrés et de disparitions d’organes, Arya parviendra-t-elle à refouler ses démons ?
L’Avis de Kassandra
« L’intrigue mise en place est parfaite. Je n’aurai jamais pu trouver le coupable toute seule. Arrivé à la fin du récit, un nouveau mystère pose les premiers pavés du prochain tome. J’ai presque tapé du pied tant j’ai envie de découvrir la suite. Un gros coup de cœur pour Arya ainsi que pour l’univers mystérieux né de l’imaginaire de Milena Rathger. »
♣ Des infos en exclu ?
¤ Marina : « Ce 15 octobre est un jour particulier pour nous. En effet, c’est aujourd’hui que s’ouvrent les pré-commandes sur notre site internet (http://www.editions-nergal.com) pour le second tome de Go to Hell. Encore une fois, c’est un sentiment difficilement explicable. C’est la continuité de notre aventure. Ce second tome en lui même est particulier. Des sentiments exacerbés, des personnages plus sombres, des rivalités, et pourtant il y a toujours de l’amour ! De plus, Cassandra O’donnell nous a fait le plaisir de préfacer ce deuxième tome, et nous l’en remercions encore beaucoup. »
¤ Marina : « Aussi, comme nous le disions un peu plus haut, les Editions Nergäl sont en constante évolution. Nous avons donc le plaisir de vous annoncer qu’une nouvelle personne à fait son entrée dans la direction chez Nergäl. En effet, après avoir effectué un DUT Information-Communication et métiers du livre et du patrimoine au Havre, notre chère Magali Peyret sera très prochainement une associée à part entière ! Beaucoup d’entre vous la connaissent déjà pour l’avoir rencontrée sur notre stand lors des Imaginales 2012 ou discuté avec elle sur la blogo (oui oui, c’est celle qui a tenté de nous faire offrir des voyages aux lecteurs, alors que nous cherchions à faire découvrir la préface de Ryan Blake. Cette Magali là !), pour ceux dont ce ne serait pas le cas, voici quelques mots la concernant : Surnom : P’tit Kinder – Hobbies : Geek dans l’âme, la biologie, les animaux (surtout canins de cinquante kilos qui bavent !), les gremlins, les frères Winchester, et les Salvatore, les motos… Bref, vous l’aurez compris, une vraie de vrai de chez Nergäl !«
¤ Marina : « Les Editions Nergäl, ce n’est pas que du format papier, c’est aussi des ebooks. Pour le moment, seuls nos deux premiers titres sont disponibles dans la version ebook. Mais ils seront très bientôt rejoints par nos autres titres : Ryan Blake et Arya McPherson, ainsi que notre toute première anthologie à paraître : Lunatique – Dans la peau d’un lycanthrope. En effet, nous avons signé il y a quelques semaines un contrat de diffusion pour nos titres numériques avec e-Dantes, que nous remercions d’ailleurs pour leur agréable collaboration. Nos ebooks seront donc très bientôt diffusés et bénéficieront d’une meilleure visibilité sur les différentes plateformes. Tout cela demande cependant beaucoup de travail de mise en place et prendra encore quelques semaines. »
¤ Toute l’équipe Nergäl sera présente au Salon ValJoly’Maginaire à Eppe Sauvage (près de Valenciennes) les 3 et 4 novembre ! L’occasion d’aller leur faire un petit coucou… La page Facebook pour en savoir plus, ici !
¤ Oxanna Hope, Sklaerenn Baron, Agnès K. Mongili ainsi que tous les livres de la maison Nergäl seront présents au salon du livre Fantasy, Aventure, Contes et Légendes à la Chapelle-de-Guinchay (vers Lyon) les 10 et 11 novembre. Il semblerait que ce salon soit vraiment très chaleureux et bien pensé (dixit Mathieu Guibé et Cécile Guillot qui y seront également). J’y serai et j’espère que vous aussi ! Pour plus d’informations, je vous invite à aller jeter un oeil au site et à la page Facebook créée pour l’évènement.
♣ Des liens à garder sous le coude…
¤ Le site des éditions Nergäl (même si je l’ai déjà glissé un peu partout dans l’article !).
¤ La page Facebook de la maison.
¤ La page Facebook des livres publiés : Go to hell, Eclipse lunaire, Ryan Blake (et Sklaerenn Baron) et Arya McPherson.
♣ ♣ ♣
Comme les fois précédentes, voilà le moment de vous faire découvrir les éditions Nergäl en vous faisant gagner non pas 1 mais 2 livres et un goodies !
Les 2 exemplaires seront dédicacés !
1er gagnant : 1 exemplaire d’Arya McPherson, T. 1 de Milena Rathger (que je vous offre).
2ème gagnant : 1 exemplaire de Go to Hell, T. 2 de Oxanna Hope (très généreusement offert par Nergäl !).
3ème gagnant : 1 goodies fait-main à savoir un mp en métal ou un bracelet (créé et offert par Tsuki !).
Le concours est ouvert au monde entier (tant que les frais de port ne coûtent pas 50€ ! ^^).
J’aimerais, si possible, faire gagner des gens que je connais un minimum (qu’on se soit croisés sur nos blogs respectifs, sur Livraddict, Twitter, Facebook ou même dans la « vraie » vie,…). Mais, si je ne vous connais pas, vous pouvez tout de même tenter votre chance ; il suffit d’avoir vraiment envie de découvrir les éditions Nergäl (de me montrer votre enthousiasme) et d’être un minimum poli. 🙂
Ceux que je connais bien auront une chance de plus d’office (leur nom apparaîtra deux fois dans le tirage au sort).
Pour participer, il suffit d’aimer la page Facebook du blog, celle de Tsuki et celle des éditions Nergäl (ceux qui n’ont pas FB peuvent participer, sans problème, je ne ferme pas la porte à ceux qui n’aimeront pas la page… le plus important pour moi, c’est votre enthousiasme !), de partager cet article (ou un lien en rapport avec les éditions Nergäl) une fois (ou plus c’est bien aussi !) sur Facebook, Twitter, votre blog, un forum, Google… (peu importe ! Et oui, le but c’est de faire connaître la maison, alors je pense que ce n’est pas trop demander…) et répondre à une seule et unique question (pour chaque « lot ») :
1- (Arya McPherson, T. 1) Quel « métier » exerce Arya ?
2- (Go to hell, T. 2) Comment décririez-vous les relations entre Cassie et Damian dans le tome 1 (cordiales sans plus, houleuses ou très amicales) ?
3- (Goodies) Quel est le réalisateur préféré de Tsuki ?
Vous pouvez jouer pour les 3 lots mais ne pourrez en gagner qu’un seul.
Vous pouvez me faire parvenir la preuve du partage de l’article et votre (vos) réponse(s) par email – melisende(at)hotmail.fr. Un minimum de politesse sera grandement apprécié (je ne suis pas une machine) et je me permets de refuser les candidatures trop robotisées… de l’enthousiasme, que diable !
Le « concours » est ouvert jusqu’au mercredi 31 octobre 2012 à midi. Je procèderai au tirage au sort (grâce à un logiciel, je pense) dans l’après-midi (si j’ai le temps, sinon dans les jours qui suivront) et contacterai le gagnant dans la foulée.
N’hésitez pas à parler des éditions Nergäl autour de vous, elles le méritent !