Anita Blake, Tome 3 : Le Cirque des damnés de Laurell K. HAMILTON

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Anita Blake, Tome 3 :

Le Cirque des Damnés
de Laurell K. HAMILTON
Milady,
2009, p. 380

Première Publication : 1995

Pour l’acheter : Anita Blake, Tome 3

Laurell Kaye Hamilton, née le 19 février 1963 à Heber Springs en Arkansas, est une écrivaine américaine de romans d’horreur et de fantasy. Née dans la petite ville de Heber Springs dans l’Arkansas, elle a grandi à Sims dans l’Indiana et réside actuellement dans le comté de St. Louis dans le Missouri.

 Anita Blake, Tome 1  Tome 2 

♣ ♣ ♣

Je vous le dis franchement : je stresse ! Nous vivons vraiment dans un univers IM-PI-TOYABLE ! Prenez par exemple Jean-Claude, propriétaire, entre autres, du Cirque des Damnés, une boîte branchée des plus rentables. Eh bien, il n’est entouré que de gens qui veulent soit lui faire la peau, soit prendre sa place, voire les deux. Tous des vampires, bien sûr, avec des dents qui rayent le parquet. Vous me direz que, même s’il a le sens de l’humour, J.-C., lui aussi est un vampire et que sa principale ambition semble être de faire de moi son esclave. Peut-être finalement devrais-je laisser les loups-garous et autres se dévorer entre eux. Et plutôt me consacrer à empêcher mes chers zombies de nuire…

Je continue ma découverte du cycle d’Anita Blake, avec ce troisième tome qu’il me tardait vraiment de lire. Après un second tome meilleur que le premier, je suis finalement, plutôt déçue de ce troisième opus avec lequel je me suis ennuyée ferme la première partie de l’intrigue.

En effet, contrairement aux deux tomes précédents pour lesquels, nous suivons Anita dans une enquête musclée et sanglante, ici, le tome commence également par un meurtre et donc par l’idée d’une future enquête, mais celle-ci est vite reléguée au second plan au profit des conspirations naissantes autour de Jean-Claude, le maître vampire de la ville. Finalement, les coupables des meurtres sont vite et facilement découverts et comme par hasard, ils sont reliés à l’autre problème d’Anita. Je me suis ennuyée pendant cette lecture. Il y a pourtant de l’action (peut-être trop ?) mais c’est tellement invraisemblable et tellement… trop ! Je sature un peu.
Quant à la scène finale, c’est pire que tout ! Certes, c’est très vivant, donc on ne s’ennuie pas, mais ça en devient presque « ridicule ». Un peu comme une grosse production américaine où tout explose, tout le monde se tire dessus et meurt, mais évidemment, l’héroïne s’en sort (parce que c’est l’héroïne…). Le dénouement est très rapide (je me suis dit : « Tout ça pour ça ? ») et vraiment trop facile. Evidemment, Anita, avec son petit mètre 60 (à peine) parvient à berner tout le monde et à tuer deux super vampires avec ses touts petits bras. Faut quand même pas pousser…

Au niveau des personnages, on retrouve bien sûr Jean-Claude – toujours aussi mystérieux et attrayant -, les collègues d’Anita (Bert le patron, Dolph le flic,…) et Edward – le tueur impitoyable. Comme précédemment, ces personnalités sont effleurées et ne me touchent pas tant que ça, dommage. Par contre, de nouveaux personnages intéressants font leur entrée, notamment chez les méchants : Alejandro le vampire, Oliver le super vampire (qui a des millions d’années, mais ça permettez-moi d’en douter et de me moquer gentiment…) et Mélanie la lamie (en plus ça rime !). Bon, ces trois-là ne font pas long feu, donc l’auteure ne s’y attarde pas tellement.
Les deux personnalités qu’elle développe et qui me paraissent avoir un intérêt, sont celle de Richard Zeeman – un professeur de biologie très sexy, pas tout à fait humain et qui fait du charme à notre exécutrice préférée -, et celle de Lawrence Kirkland (dit Larry) – jeune rouquin de 20 ans, nouveau réanimateur qu’Anita doit former. Ces deux-là semblent cacher bien des choses et je pense que Laurell K. Hamilton nous réserve quelques surprises les concernant, dans les tomes suivants…

Enfin, en ce qui concerne le style, je suis lassée, déçue, dépitée,… Le texte est toujours proposé à la première personne du singulier, sous les pensées d’Anita et est essentiellement composé de dialogues ; donc ça se lit très vite. Cependant, j’accroche beaucoup moins à la plume de Laurell K. Hamilton, qu’à celle de Charlaine Harris (La Communauté du Sud) qui me paraît, un « cran » au dessus. Oui, c’est de la bit-lit, donc de la littérature de divertissement, donc oui, je comprends que ça ne vole pas bien haut. Mais, est-ce une raison pour étaler une telle vulgarité ? Certes, Anita porte des Nike (on commence à le savoir…), met des t-shirts larges et ne côtoie pratiquement que des policiers et des assassins, mais il y a des limites ! Je me suis écorchée les yeux sur les nombreux « Va te faire foutre » et « Fils de pute » ! Je ne sais pas si ça vient de la traduction française ou si le texte d’origine est déjà si « cru », mais c’est franchement désagréable ; et pourtant, je ne suis pas particulièrement prude et je ne me « choque » pas facilement !

Bref. Le tome 4 est d’ors et déjà dans ma PAL, mais je ne suis pas du tout pressée de l’entamer… J’espère que je serai un peu plus charmée avec celui-ci, car ce troisième opus est une vraie déception !

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