Anita Blake, Tome 2 : Le Cadavre rieur de Laurell K. HAMILTON
Anita Blake, Tome 2 :
Le Cadavre rieur
de Laurell K. HAMILTON
Milady,
2009, p. 374
Première Publication : 1994
Pour l’acheter : Anita Blake, Tome 2
Laurell Kaye Hamilton, née le 19 février 1963 à Heber Springs en Arkansas, est une écrivaine américaine de romans d’horreur et de fantasy. Née dans la petite ville de Heber Springs dans l’Arkansas, elle a grandi à Sims dans l’Indiana et réside actuellement dans le comté de St. Louis dans le Missouri.
♣ Anita Blake, Tome 1 ♣ Tome 3 ♣
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Savez-vous ce que c’est qu’une « chèvre blanche » ? Eh bien, en jargon vaudou, c’est un doux euphémisme pour désigner la victime d’un sacrifice humain. Et quand ces types sont venus me demander de relever un mort de deux cents ans et des poussières, j’ai tout de suite compris ce que ça impliquait. Je veux bien égorger des poulets, un mouton, voire un buffle dans les cas désespérés…mais ça, non ! Pas question… Mais je les ai envoyés promener, eux et leur chèque d’un million de dollars. L’ennui, c’est que tout le monde n’a pas mon sens moral. Que ces salauds vont bien dégoter quelqu’un pour faire le boulot. Qu’on va se retrouver avec un mort-vivant raide dingue, tout sauf végétarien, et semant la panique. Et que c’est encore la petite Anita qui va devoir se le coltiner !Comme si je n’avais pas déjà assez de problèmes avec les vampires…
Je n’aurai pas tenu longtemps avant de craquer et de lire (non, plutôt dévorer !) ce second tome des aventures de la réanimatrice et tueuse de vampires, j’ai nommé : Anita Blake ! En plus, encore une fois, je trouve le format offert par les éditions Milady, très pratique et, les illustrations de couverture, plutôt jolies. Mauve et vert sont mes couleurs préférées, alors pour le moment, Anita Blake a tout bon !
Dans ce second tome, c’est surtout son don de réanimatrice qui est mis en avant, alors que sa « passion » pour la chasse aux vampires est mise de côté. Ces derniers sont d’ailleurs plutôt absents de ce tome, au profit des zombies et des maîtres dans l’art du vaudou. L’action est, en outre, très rapidement lancée.
En effet, le premier chapitre (une dizaine de pages) n’est pas encore terminé qu’Anita a déjà frôlé la mort et qu’une partie de l’intrigue est mise sur les rails. Certes, au moins ainsi, on n’a pas le temps de s’ennuyer, mais bon, un petit chapitre d’introduction n’aurait pas été de trop. C’est un petit reproche que je peux faire à ce tome : trop d’actions tuent l’action. Bien sûr, Anitaest une femme d’action (un peu à la Buffy), mais bon, elle passe son temps à se faire tabasser, tirer dessus et ne dort quasiment pas ; le tout sur moins d’une semaine. Ce n’est pas Superwoman non plus !
En ce qui concerne les autres personnages, ils sont assez nombreux mais, comme pour le premier tome, la plupart meurent, alors inutile de passer trop de temps à développer leur personnalité ! Bien que les vampires soient assez absents, Jean-Claude, le maître de la ville, pointe tout de même le bout de ses canines et continue de courir après Anita. Son nom est toujours ridicule (a-t-on idée d’appeler un vampire de la sorte ?) mais il reste séduisant et attirant ! J’espère que L. K. Hamilton lui laisse une place plus importante dans les tomes suivants…
Pour en revenir à l’histoire, j’ai trouvé l’enquête plus complexe que dans le tome précédent ; plus poussée et plus recherchée. Cette fois, je n’ai pas deviné qui était le coupable cent pages avant l’héroïne ; je ne me suis donc pas ennuyée ! Il y a par contre beaucoup de scènes « gores » (des descriptions de cadavres, de meurtres, de rituels sanglants,…) ; il vaut donc mieux avoir le coeur bien accroché !
C’est donc sur des scènes d’horreur que travaille ce petit bout de femme d’1m58 qu’est Anita Blake. Malgré son côté Superwoman, elle a tout de même des accès d’humanité (elle ne peut, par exemple, pas toujours contrôler son estomac devant la « boucherie » sous ses yeux), ce qui la rend d’autant plus attachante. Elle possède également un humour qui est souvent le bienvenu (encore une fois, un peu à la Buffy contre les vampires).
Je constate une nette amélioration dans la forme du texte, comparé au premier tome. En effet, les dialogues occupent une place un peu moins importante, au profit d’un plus grand nombre de descriptions (ainsi que d’introspections de l’héroïne). Celles-ci sont bien menées et permettent à ceux qui ont assez d’imagination, de bien « capter » les différents éléments de chaque scène.
Cependant, il y a une petite chose qui revient souvent dans le texte, qui m’a agacée très vite : l’évocation incessante de la transpiration de l’héroïne (si si, je vous jure !) ! Ok, on est à la Nouvelle-Orléans en plein été, il y a donc 100% d’humidité dans l’air ambiant. Mais est-ce une raison pour qu’à chaque page, l’auteure nous rappelle qu’Anita sent « une goutte de sueur lui couler le long du dos » ? Je crois qu’au bout de la cinquième allusion en moins de dix pages, on a compris que l’air était étouffant ! Je me demande également si « Nike » n’a pas reversé de l’argent à L. K. Hamilton, car Anita a des « Nike » de toutes les couleurs dans sa garde-robe et, soyez prévenus, lorsque vous marchez sur une moquette imbibée de sang, évitez les baskets blanches… De légers détails, bien sûr, mais des détails qui m’ont frappée ! Je cherche peut-être la petite bête aussi…
De toute façon, petite bête ou pas, je vais très vite me procurer les tomes suivants, car il me tarde d’en apprendre plus sur la petite réanimatrice et sur ce qu’il va advenir de sa relation avec son maître, Jean-Claude le vampire (je ne me remets toujours pas du ridicule de ce nom !)…
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Ha ha, Jean-Claude le vampire… pas trop glamour effectivement 😀 Je n’ai jamais tentée cette saga, pourtant les sagas de bit-lit se déroulant à la Nouvelle-Orléans me tente toujours (transpiration comprise) ^^ Merci 🙂