Novecento : Pianiste de Alessandro BARICCO

novecentopianiste
Novecento : Pianiste
de Alessandro BARICCO
Editions Mille et une nuits,
1997, p. 80

Première Publication : 1994

Pour l’acheter : Novecento : Pianiste

Alessandro Baricco (né le 28 janvier 1958) est un écrivain, musicologue et homme de théâtre italien contemporain. Passionné et diplômé en musique, il invente un style qui mélange la littérature, la déconstruction narrative et une présence musicale qui rythme le texte comme une partition.

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Ce monologue de Baricco raconte l’histoire unique de Danny Boodmann T.D. Lemon Novecento. Né et abandonné sur un paquebot en 1900, il sera adopté par l’équipage et grandira parmi eux sans jamais descendre à terre. Doué pour la musique, il apprend à jouer du piano et devient un virtuose. Tous ceux qui l’entendent jouer le considèrent comme le plus grand pianiste de tous les temps. Adulte, il n’est encore jamais descendu à terre, mais sa réputation le rend célèbre et un autre pianiste de génie décide de le provoquer en duel, c’est-à-dire un duel musical, afin d’établir qui est vraiment le plus grand.
L’histoire est racontée par Tim Tooney, le trompettiste de l’orchestre, ami de Novecento et témoin privilégié de sa vie déconnectée.

 

alessandrobariccoIl y a encore quelques jours, je ne connaissais Alessandro Baricco que de nom, et seulement pour son livre, Soie. En visitant le blog de Raison-et-sentiments, j’ai découvert que l’auteur avait également écrit Novecento : pianiste, petit texte qui semblait avoir plu à la demoiselle, et aux autres lecteurs, à en croire les avis que j’ai pu lire sur BOB. Cependant, en me rendant à la librairie la semaine suivant cette découverte bloguesque, je partais plutôt dans l’idée d’acheter Soie pour découvrir la plume de cet auteur, si l’occasion se présentait. A peine entrée dans mon lieu de perdition, je repère Novecento : pianiste au sommet d’une pile, à 0,50€. N’est-ce pas un joli tour du destin, ça ? Tout cela pour dire que je me suis un peu sentie poussée à cette lecture, finalement tout naturellement. Vous n’avez jamais ressenti ça ? Vous savez, cette PAL qui ne cesse de s’allonger mais au lieu de tenter de la réduire sagement, vous achetez un livre dont vous ignoriez encore l’existence quelques jours avant, sur un coup de tête, car votre regard tombe sur sa couverture ? Je m’égare.

Je peine à rassembler mes idées pour vous donner mon ressenti face à ce très court texte (à peine 80 pages). Pour commencer, où donc vais-je pouvoir le ranger ? Alessandro Baricco le dit lui-même : ce n’est pas vraiment du théâtre, c’est un monologue écrit pour être joué au théâtre. Soit, je le range dans la catégorie « Théâtre » (parce qu’il faut bien le ranger quelque part…). Par de très nombreux aspects, ce petit bout de texte pourrait tout à fait avoir sa place du côté de la poésie. Tout au long de ma lecture, j’ai eu envie de prononcer les phrases à haute voix, un peu à la manière d’un poème. Cette histoire farfelue ne ressemble à aucun autre texte que j’aurais pu lire jusque là. La trame est plus qu’originale, le style bien particulier, quant aux sentiments ressentis à cette lecture, ils sont intenses. Préparez-vous à voguer sur les flots, en compagnie d’un peu de musique jazz et de beaucoup de poésie (un peu à la façon de L’Ecume des jours de Boris Vian ?). C’est grisant.

 

 

3 réflexions sur “Novecento : Pianiste de Alessandro BARICCO

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