La Machine infernale de Jean COCTEAU
La Machine infernale
de Jean COCTEAU
Le Livre de Poche,
1999, p. 154
Première Publication : 1934
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Jean Cocteau, né le 5 Juillet 1889, mort le 11 Octobre 1963, est un poète français, artiste aux multiples talents, graphiste, dessinateur, auteur de théâtre, mais aussi cinéaste. Il fut élève au lycée Condorcet et fut élu à l’Académie française en 1955. Il compte parmi les artistes qui ont marqué leur époque. Il côtoya la plupart de ceux qui animèrent la vie artistique de son époque.
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Obéissant à l’oracle, Oedipe résout l’énigme du Sphinx, tue son père et épouse sa mère. La peste s’abat sur Thèbes qui a couronné un inceste et un parricide.Quand un berger dévoile la vérité, la machine infernale des dieux explose. Oedipese crève les yeux et sa mère se pend.
S’inspirant du théâtre de Sophocle, Cocteau redonne vie au grandes figures grecques :Oedipe, Jocaste, Antigone et Créon. Il philosophe en virtuose. Non, l’homme n’est pas libre. Il naît aveugle et les dieux règlent sa destinée. Même le héros, celui qui sort du rang, doit se soumettre. Ce grand texte dit tout sur l’homme avec infiniment d’humour et de poésie.
Très peu friande de théâtre, je me suis lancée sans grande conviction dans cette réécriture de la pièce de Sophocle que j’ai lue et appréciée, il y a quelques années, pour un cours lors de ma première année de Lettres modernes à la Fac. Bref, il faut savoir que le théâtre ce n’est vraiment pas mon truc, donc j’ai commencé cette lecture presque à reculons ; mais bon, Jean Cocteau c’est tout de même un grand nom de la littérature française alors…
Finalement, sans avoir été vraiment emballée par cette lecture, celle-ci a été assez agréable et amusante. J’aime particulièrement le choix du thème, et l’accent mis sur l’incapacité des hommes à prendre en main leur destin, car ils ne sont que des petites marionnettes dont les fils sont tirés par les dieux.
N’aimant pas particulièrement cette forme de littérature, je ne sais pas trop en parler, et je me contenterai de dire que ça se lit très bien. Certaines interventions de personnages peuvent être un peu plus longues que d’autres, mais ça reste acceptables et ne tombe pas dans le long monologue barbant destiné au public. Très très très peu de didascalies, et c’est sans doute ce qui me déplaît le plus dans le théâtre : je n’arrive pas à m’imaginer les lieux, les personnages, car ceux-ci ne sont pas (ou très peu) décrits. En plus, avec le théâtre, on n’a pas le temps de s’attacher aux personnages, en quelques actes, on les découvre, ils vivent une aventure et bien souvent, ils meurent. Aucune émotion. C’est pour ça, que je préfère aller voir les pièces jouées, plutôt que les lire ! ^^
Ceci dit, pour revenir à La Machine infernale (titre assez accrocheur d’ailleurs), je ne suis pas déçue d’avoir tenté la lecture, et même si je n’en garderai pas un souvenir impérissable, cette réécriture du mythe d’Oedipe m’a interpellée, car offre des scènes « inédites » (si je puis le dire ainsi)…
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