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Les Trois mousquetaires de Alexandre DUMAS

troismousquetaires

Les Trois mousquetaires,
Tomes 1 et 2

de Alexandre DUMAS
Editions Nelson,

?, p. 480 + 474

Première Publication : 1844

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Alexandre Dumas est un écrivain français né le 24 Juillet 1802 et mort le 5 Décembre 1870. Il est le fils du général Thomas Alexandre Dumas et le père de l’écrivain Alexandre Dumas (1824-1895) dit Dumas fils, auteur en particulier de La Dame aux camélias.

La Dame pâle

Le roman raconte les aventures d’un Tarbais désargenté de 18 ans, D’Artagnan, monté à Paris faire carrière afin de devenir mousquetaire. Il se lie d’amitié avec Athos, Porthos et Aramis, mousquetaires du roi Louis XIII. Ces quatre hommes vont s’opposer au premier ministre, le Cardinal de Richelieu et à ses agents, dont la belle et mystérieuse Milady de Winter, pour sauver l’honneur de la reine de France Anne d’Autriche. Avec ses nombreux combats et ses rebondissements romanesques, Les Trois mousquetaires est l’exemple type du roman de cape et d’épée.

Je ne sais pas trop par où commencer, tant il y a à dire, mais en même temps, cela peut se résumer facilement en un « Waouh ». J’étais hésitante devant cette lecture, certes, j’avais déjà lu La Tulipe noire du même auteur et j’avais vraiment apprécié, mais j’avais peur d’entamer une lecture classique sur plus de deux tomes. J’ai beau faire des études de lettres, les classiques, comme tout le monde (ou presque), je les redoute…

alexandre dumasJ’ai donc pris en main le premier tome, et ai commencé à lire les premières pages avec une certaine appréhension. Mais quelle erreur ! J’ai tout de suite été plongée dans l’action, aux côtés de D’Artagnan et j’ai aimé suivre ses aventures, palpitantes et mystérieuses. Nous découvrons avec lui, petit à petit, les personnages qui vont bientôt faire partie de son entourage : le brave Athos (alala, j’avais les images dans la tête, de John Malkovich, dans ce rôle, dans L’Homme au masque de fer, avec Dicaprio ; et qu’est-ce que je l’aime John Malkovich ! ^^), le mystérieux Aramis et le clinquant Porthos. Mais avant cela, il rencontre surtout « l’homme de Meung » et M. de Tréville, qui lui apporteront beaucoup, par la suite. Du côté des personnages féminins, nous ne sommes pas en reste, entre la reine Anne d’Autriche, amoureuse du Duc de Buckingham, la jolie Madame Bonacieux – servante de la reine, bien vite en danger et bien vite aimée de D’Artagnan – et surtout, la perfide et envoûtante Milady de Winter ; les missions des mousquetaires s’enchaînent, rapidement, de façon fluide. Impossible de s’ennuyer pendant cette lecture !
Dans mon second tome, il y a de nombreux chapitres consacrés aux aventures de Milady de Winter, enfermée dans un donjon. J’ai aimé découvrir cette nouvelle focalisation et en apprendre plus sur les pensées et les façons d’agir de ce personnage, ô combien emblématique. Cependant, j’étais tout de même heureuse de retrouver D’Artagnan et ses compagnons mousquetaires dans les chapitres suivants, car ils commençaient à me manquer (même si les aventures de Milady sont également passionnantes).

mousquetaires-copie-1 homme au masque de ferCe que j’aime particulièrement chez Alexandre Dumas, et que j’avais déjà pu apprécier à la lecture de La Tulipe noire, c’est son interaction très forte avec ses lecteurs. Il s’adresse directement à nous, ce qui crée un lien intime et durable et permet aux lecteurs les moins avertis, de ne pas perdre le fil. Alexandre Dumas possède également un très grand humour, et j’ai plusieurs fois ri pendant ma lecture. Les pages défilent rapidement, grâce à des chapitres très courts (la plupart du temps une dizaine de pages, maximum une vingtaine de pages) et grâce à un équilibre parfait entre descriptions et dialogues. En effet, les interventions des personnages sont intelligentes et en nombre adéquate et viennent, de façon pertinente, interrompre les descriptions, elles aussi en nombre suffisant, ni trop développées, ni pas assez. Quant aux personnages dont je vous ai déjà entretenus, ils ont tous des personnalités bien à eux, avec des parts d’ombre et de mystères. Alexandre Dumas sait ménager un certain suspense, concernant les intrigues et passés de ses figures, jusqu’au bout, et c’est un véritable plaisir de gratter sous les couches et de découvrir de plus en plus d’éléments…
J’imagine, que, comme moi, vous vous demandez pourquoi un tel titre ? Oui, car, le véritable héros du récit est bel et bien D’Artagnan, qui finit mousquetaire dans le dernier quart du livre (il est garde dans les trois autres quarts) et donc, si on compte le nombre de mousquetaires finaux, on arrive à la somme de 4 (Athos, Aramis, Porthos et d’Artagnan). Alors, est-ce que l’auteur ne savait plus compter (j’en doute…) ou est-ce une ruse ? Voilà l’explication donnée par Wikipedia (cela vaut ce que cela vaut…) : « Le titre prévu à l’origine était Athos, Porthos et Aramis, mais sur une proposition de Desnoyers, chargé du feuilleton au Siècle (selon qui ce titre évoquait aux lecteurs les trois Parques), d’adopter Les Trois Mousquetaires, Dumas a accepté ce dernier titre en notant que son absurdité (puisque les héros sont au nombre de quatre) contribuerait au succès de l’œuvre. »

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